L’Université du Québec en Outaouais (UQO) a inauguré son nouveau programme de droit le 15 septembre 2023, un événement qui a réuni plus de 200 personnes, dont le ministre de la Justice et procureur général du Québec et leader parlementaire du gouvernement, Simon Jolin-Barrette, son collègue Mathieu Lacombe, député de Papineau, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse, et ministre responsable des régions de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Outaouais, plusieurs élues et élus, de même que de nombreux représentants et représentantes de la magistrature.
La rectrice de l’UQO, Murielle Laberge, accompagnée du président de l'Université du Québec, Alexandre Cloutier, et des responsables du programme, a accueilli les dignitaires, tout en soulignant la présence des 67 personnes composant la toute première cohorte de droit qui marque l’histoire de l’Université.
«C’est un jour historique pour l’UQO! Il va de soi que l’Outaouais devait absolument se doter d’un programme en droit sur son territoire, a dit madame Laberge. Nous l’attendions depuis longtemps et nous avons travaillé très fort pour y arriver. Aujourd’hui, nous pouvons dire ‘Mission accomplie’! Quelle fierté de voir ces étudiantes et étudiants qui ont enfin accès à une formation universitaire en droit chez elles et chez eux, et selon le barème des droits de scolarité du Québec!»
Elle a salué les personnes étudiantes de la première cohorte. «Félicitations d'avoir été admis dans ce programme d'exception. Vous êtes les pionnières, les pionniers qui contribueront à solidifier les bases de ce programme unique. Nous avons hâte de voir les contributions que vous apporterez plus tard en tant que diplômés. Il y a exactement 50 ans presque jour pour jour, le dernier programme de baccalauréat en droit au Québec était lancé. Nous marquons donc un tournant important pour l'éducation supérieure en Outaouais. Enfin, notre région voit l'enseignement du droit civil devenir une réalité!», a ajouté Murielle Laberge sous les applaudissements de la foule.
Pour sa part, la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, a souligné que «la popularité du droit ne se dément pas. Année après année, des centaines d’étudiants et étudiantes choisissent cette voie pour orienter leur avenir. «Je me réjouis de voir l’Université du Québec en Outaouais bonifier son offre de formation pour y inclure le baccalauréat. Je suis certaine que le programme connaîtra un franc succès. Bonne rentrée à toute la population étudiante!».
Présent pour l’occasion, le ministre Mathieu Lacombe, a salué le travail de la rectrice de l'UQO. Il a souligné «qu’il s’agit d’une journée historique pour le secteur de l’enseignement supérieur et l’ensemble de notre région. Toutes les initiatives dans le secteur qui comblent le retard causé par le gouvernement précédent en matière de sous-financement sont non seulement les bienvenues, mais nécessaires. Je suis extrêmement fier du travail que nous avons accompli avec mes collègues députés en collaboration avec l’UQO dans ce dossier. Les étudiants s’intéressant à la pratique du droit pourront maintenant se former en français, chez nous, au Québec, au contact d’enseignantes et enseignants québécois aguerris, prêts à redonner à la communauté. Je remercie sincèrement et félicite toutes les personnes qui ont rendu possible cet ajout de taille en Outaouais».
«C'est un jalon dans l'histoire de l'UQO, a ajouté monsieur Lacombe, parce qu'un département de droit fait en sorte qu'on prend notre place sur l'échiquier québécois. Le besoin, il est là. On avait des Québécois qui allaient étudier le droit 'québécois', souvent donné par des profs québécois, dans la capitale du Canada, à Ottawa. Pour nous, il y avait quelque chose d'illogique là-dedans.»
De son côté, Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec ainsi que leader parlementaire du gouvernement s’est dit «très encouragé de voir à quel point le droit est rassembleur et suscite autant l’intérêt de la relève. La justice est l’un des piliers de la démocratie québécoise et dans quelques années, les juristes qui seront diplômés de l’Université du Québec en Outaouais se joindront à la communauté juridique du Québec et en seront les porteurs et porteuses».
Monsieur Jolin-Barrette a salué les étudiantes et étudiants de la première cohorte et il a qualifié le lancement de «grande journée pour la communauté juridique du Québec». Il a souligné le travail de ses collègues de l'Outaouais à l'Assemblée nationale, Suzanne Tremblay, députée de Hull, Mathieu Lévesque, député de Chapleau, et Robert Bussière, député de Gatineau.
Le président de l'Université du Québec, Alexandre Cloutier, un diplômé en droit lui aussi, a rappelé que les établissements du Réseau UQ forment le plus importante université francophone des Amériques et son rôle est de rendre les études universitaires accessibles. «Je tiens à féliciter Murielle pour sa persévérance et sa grande détermination. Aujourd'hui, c'est une immense réussite de créer un nouveau programme en droit qui est un vieux rêve de la région qui se concrétise avec l'appui de toute ton équipe.»
Les personnes participantes à cette cérémonie ont pu assister à un entretien avec l’honorable Suzanne Côté, juge à la Cour suprême du Canada, et Françoise Boivin, avocate spécialisée en relations de travail, ex-députée fédérale et commentatrice politique dans l’équipe des Mordus de politique à RDI. Animé par le directeur des communications et du recrutement à l'UQO, Gilles Mailloux, l’échange, au cours duquel l’honorable juge Côté et Me Boivin ont abordé leurs parcours, se voulait un message inspirant pour les étudiantes et étudiants de la première cohorte de droit de l’UQO.
Les invitées et invités se sont ensuite dirigés vers le tribunal-école du Département de droit, dans l'aile F du pavillon Alexandre-Taché, où les dignitaires ont procédé à la coupure du ruban marquant le lancement officielle du programme en droit.
Engouement immédiat
Dès l’annonce de l’ouverture pour les admissions au programme de droit de l’UQO, l’engouement a été instantané. Alors que les responsables du programme prévoyaient une cohorte de 60 personnes, ce sont plus de 600 demandes qui ont été reçues. La première cohorte est maintenant composée de 67 étudiantes et étudiants.
Le baccalauréat en droit de l’UQO repose sur un objectif fondamental, soit celui de former des juristes compétents, réflexifs, intégrés dans leur communauté et prêts à mettre leur savoir au service de l’État de droit, pour le Québec contemporain.
«Le programme a été conçu pour former des juristes qui ont une pleine conscience du rôle du droit dans la société, a expliqué de son côté la professeur Julie Bourgault, qui dirige le département et qui a piloté, avec son équipe, la mise sur pied du nouveau programme. Tout au long du parcours, le programme met l'accent sur les principes d'actualité dans le milieu juridique, comme le droit à l'égalité, les modes de préventions de règlements des différends et l'accès à la justice.»
Le baccalauréat en droit est reconnu comme formation initiale en droit par le Barreau du Québec et la Chambre des notaires du Québec. Au terme de leur formation, les diplômées et diplômés auront une maîtrise approfondie de la méthode juridique, des techniques de recherche en droit et des ressources numériques propres à la pratique du droit.
Source:
Direction des communications et du recrutement
UQO, 15 septembre 2023