Les étudiants qui aspirent à une carrière d’ergothérapeute auront bientôt la possibilité d’entreprendre leur formation en plein cœur du Centre-du-Québec. En effet, à compter de septembre 2020, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) offrira son programme de baccalauréat en sciences de la santé (ergothérapie) au campus de Drummondville, ce qui ajoutera 32 places pour les nouveaux étudiants.
« Il s’agit du même programme que nous offrons déjà à Trois-Rivières », précise Anick Sauvageau, directrice du comité de programme de premier cycle en sciences de la santé (ergothérapie).
« L’ajout de 32 places au campus de Drummondville permettra de doubler le nombre total d’étudiants admis en ergothérapie à l’UQTR, nombre qui passera à 64 dès l’automne 2020 en comptant aussi ceux de Trois-Rivières. Cela rend le programme plus accessible à ceux qui souhaitent venir étudier chez nous. Nous recevons environ 300 demandes d’admission par année, et rencontrons plus de la moitié des candidats en entrevue », ajoute-t-elle.
Ainsi, au moment de s’inscrire, les étudiants intéressés par le programme pourront indiquer s’ils souhaitent poursuivre leur formation à Trois-Rivières ou à Drummondville, selon leur préférence. Or, peu importe leur choix, Mme Sauvageau assure que la formation sera offerte avec la même rigueur et dans la même collégialité.
« L’une des forces du programme d’ergothérapie de l’UQTR, c’est l’esprit de famille qui règne au sein du département. Je connais tous mes étudiants, ils savent que je suis accessible, tout comme le sont les professeurs et les autres étudiants du programme, peu importe la cohorte à laquelle ils appartiennent. Évidemment, nous souhaitons entretenir le même esprit à Drummondville », affirme-t-elle.
La proximité qui caractérise l’approche de l’UQTR en ergothérapie permet également de bonifier la formation offerte aux étudiants, notamment en cernant mieux les besoins de ces derniers.
« Nous travaillons continuellement à l’amélioration de notre offre. Nous avons célébré l’an dernier le 10e anniversaire de notre département, et avons récemment obtenu un second agrément pour une durée de sept ans. Le renouvellement constant de nos pratiques permet ainsi d’atteindre un standard d’excellence, dans une formule reconnue par l’Association canadienne des ergothérapeutes », indique la directrice.
Combler un besoin
Au Québec, les programmes d’ergothérapie sont reconnus pour leur taux élevé de contingentement. Or, la demande pour consulter des ergothérapeutes, elle, n’a fait qu’augmenter au cours des dernières années. Devant cette réalité, l’idée d’ajouter des places en ergothérapie à l’UQTR a rapidement fait consensus.
« L’Ordre des ergothérapeutes du Québec souhaite que davantage d’ergothérapeutes obtiennent leur diplôme universitaire. À partir de là, il y a eu des discussions entre le président de l’Ordre et le directeur de notre département, Pierre-Yves Therriault. Ce dernier a suggéré d’implanter notre continuum de formation en ergothérapie au campus de Drummondville, une proposition que l’Ordre a immédiatement appuyée », évoque Mme Sauvageau.
« Cela répond à un besoin flagrant. Mon quotidien me rappelle constamment qu’il manque actuellement d’ergothérapeutes dans le système de santé québécois. Les étudiants qui ont obtenu leur diplôme en décembre ont tous reçu des offres d’emploi, tant au privé que dans les établissements publics. Certains d’entre eux ont même reçu plusieurs offres d’emploi ! Le fait d’élargir l’offre de formation permet de mieux desservir la population, dont les besoins en ergothérapie sont en croissance », renchérit-elle.
Tisser des liens avec la communauté
Les étudiants en ergothérapie du campus de Drummondville auront accès aux mêmes cours que leurs homologues trifluviens. Cependant, de nouveaux enseignants devront s’ajouter à l’équipe actuelle.
« La communauté des ergothérapeutes de Drummondville ne le sait pas encore, mais elle sera très sollicitée. Nous aurons besoin d’enseignants pour donner les cours à la nouvelle cohorte, ainsi que de lieux d’accueil pour les stagiaires. Aller sur le terrain dans les centres de réadaptation, les hôpitaux ou les cliniques privées constitue en effet une part importante du parcours universitaire des futurs ergothérapeutes. Bref, les ergothérapeutes de Drummondville, de la Rive-Sud et de ses environs qui souhaiteraient collaborer avec nous seront les bienvenus », conclut Mme Sauvageau.
Source :
Service des communications
UQTR, 27 janvier 2020
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