Le 19 novembre, l’ÉTS a accueilli des représentants québécois et mexicains des communautés scientifique et diplomatique, dont le Consul du Mexique à Montréal et des représentants du ministère de l'Économie et de l'Innovation (MÉI) du Québec, pour parler changements climatiques. Le tout avait lieu dans le cadre d’une activité d’échanges scientifiques entre des chercheurs de l’ÉTS et des homologues mexicains affiliés à l’Universidad Veracruzana.
L’événement virtuel, organisé par Annie Poulin, professeure au Département de génie de la construction, avait comme objectif de mettre en valeur la complémentarité bilatérale Québec-Mexique en matière scientifique. Il fait suite aux trois ans de travail conjoint sur le développement de nouvelles méthodologies visant à maximiser la gestion de l’eau en contexte de changements climatiques et à faciliter la prise de décision locale dans les deux régions. Les parties ont profité de cette occasion pour mettre en évidence la manière dont les activités internationales contribuent à l’avancement des politiques publiques et à la résolution des défis mondiaux. Ce fut également l’occasion de signer un nouveau partenariat entre l’ÉTS et l’Institut mexicain des technologies de l’eau, une relation qui s’est accentuée grâce à ce projet.
Au cours des six dernières années, ce sont plus d’une vingtaine de membres du corps professoral de l’École qui ont développé des projets de recherche avec des établissements mexicains, et ce, dans une variété de domaines, notamment en ce qui a trait aux changements climatiques et à l’industrie 4.0.
Québec-Mexique : la gestion de l’eau en contexte de changements climatiques
Le Québec et le Mexique font face à des défis présents et futurs en matière de gestion de l’eau. Les partenaires du projet se sont penchés sur les solutions pouvant minimiser les événements hydrologiques extrêmes (étiages, inondations) à l’échelle des bassins versants, tout en prenant compte des besoins des communautés, des utilisateurs et des acteurs engagés dans le traitement de l’eau.
Le projet, pour lequel Annie Poulin est la directrice scientifique et Mathias Glaus le co-chercheur, a été financé par le consortium Ouranos, le Fonds vert, Hydro-Québec et le MÉI.
Cette entente générera de nouvelles connaissances et approches pour la production de scénarios hydroclimatiques pour les extrêmes hydrologiques, qui pourront alimenter les atlas québécois et mexicain. Les échanges d’expériences et d’expertises Québec-Mexique permettront aussi d’élaborer une cartographie des acteurs de l’eau concernés par l’adaptation et une nouvelle approche pour l’évaluation d’outils d’aide à la décision en matière d’adaptation.
À propos d’Annie Poulin
Annie Poulin est professeure au Département de génie de la construction de l’ÉTS. Elle est spécialisée dans la modélisation hydrologique, les études d’impact du changement climatique sur les ressources en eau, les études de bases de données météorologiques et l’analyse, la modélisation et le fonctionnement des systèmes d’eau potable.
Source :
Service des communications
ÉTS, 23 novembre 2020
Toutes les actualités de l'École de technologie supérieure >>>