À l’occasion de la journée Jeudi merci, la présidente du conseil d’administration de la Fondation de l’INRS présente sa vision du rôle de la culture philanthropique dans le développement de la société québécoise.
Présidente du conseil d’administration de la Fondation de l’INRS depuis sa création il y a deux ans, Martine Vanasse s’engage auprès de différentes causes et est philanthrope depuis une quinzaine d’années. Cette personnalité reconnue par le milieu d’affaires nous présente son parcours auprès de l’INRS et l’importance qu’elle accorde au développement économique, social et culturel de la société.
Quel a été votre premier contact avec la philanthropie et comment liez-vous cet engagement au développement économique, scientifique et culturel du Québec ?
C’est 15 ans après avoir obtenu mon diplôme universitaire que j’ai réalisé l’importance que prenait mon alma mater – l’Université McGill – dans mon cheminement de carrière. Celle-ci est devenue, au fil du temps, ma carte d’entrée dans les milieux professionnels où j’évoluais. Ce sentiment s’est rapidement transformé en désir de contribuer à son rayonnement, entre autres par des dons annuels et, éventuellement, des dons structurés. C’était une manière pour moi de réaliser des objectifs philanthropiques précis correspondant à mes valeurs, tout en rejoignant ceux de l’université et de ses membres étudiants. À cette expérience s’ajoutent plusieurs engagements auprès d’organismes communautaires à Hong Kong et dans les différents pays où j’ai habité.
De retour à Montréal, après 20 ans à l’étranger, j’ai voulu contribuer concrètement par mon engagement bénévole au développement économique, scientifique et culturel du Québec. L’occasion de m’impliquer auprès de l’INRS en participant à l’établissement de sa fondation s’est présentée à ce moment, par un heureux hasard !
Vous êtes depuis peu présidente du CA de la Fondation de l’INRS. Comment voyez-vous votre contribution à cet organisme qui a moins de deux ans ?
La Fondation de l’INRS est encore jeune. Tout est à faire, et chaque dollar compte. C’est un défi très stimulant. Cela me permet de mettre mes aptitudes professionnelles au service des membres étudiants et des scientifiques, puisque les fonds que nous amassons les soutiennent.
Les fonds recueillis permettent aux jeunes chercheuses et chercheurs de mener à terme des projets porteurs et de contribuer à l’essor de la science au service de la société. Par exemple, l’INRS possède de grandes forces dans des domaines tels que l’environnement, les systèmes alimentaires durables et la santé humaine.
Ces deux dernières années, nous avons travaillé à rassembler au CA un groupe impressionnant de leaders du monde des affaires qui partagent la volonté de mettre à profit leur formidable réseau pour promouvoir des occasions de partenariat entre l’INRS, le milieu philanthropique et celui des affaires.
Vous venez de créer la Bourse du conseil de la Fondation de l’INRS. Quels seraient vos meilleurs conseils à donner aux membres de l’INRS qui veulent s’impliquer davantage ou qui débutent en philanthropie ?
Les membres étudiants devraient pouvoir bénéficier durant toute leur carrière du réseau professionnel que leur procure leur association avec l’INRS. De plus, le rayonnement continu de l’INRS profite à la réputation professionnelle des membres diplômés.
De mon côté, je dois avouer que ce sont les témoignages de nos boursières et boursiers qui m’ont le plus touchée et incitée à créer cette Bourse du conseil. Il y a des personnes pour qui les bourses changent la vie, et c’est ce qui donne un sens à notre engagement.
À propos de la Bourse du conseil
D’une valeur de 5 000 $, la Bourse du conseil de la Fondation de l’INRS vise à soutenir financièrement des étudiantes de l’INRS pour les encourager à entreprendre et à terminer des études de 2e ou 3e cycle en sciences de l’énergie et des matériaux ou en télécommunications à l’INRS. Le comité d’attribution du Centre Énergie Matériaux Télécommunications sélectionne les bénéficiaires sur la base du leadership, des réalisations et de l’engagement ainsi que du dossier universitaire.
À propos de Martine Vanasse
Diplômée de l’Université McGill, Martine Vanasse a entamé sa carrière de jeune avocate dans le cabinet Davies à Montréal. Elle possède maintenant plus de 25 ans d’expérience dans le secteur financier et est actuellement vice-présidente et cheffe de la conformité chez Investissements PSP, un important gestionnaire de placements en régimes de retraite au Canada.
Au cours des dernières années, elle a été responsable de la conformité bancaire au bureau de Hong Kong de la banque Crédit Suisse et occupé plusieurs postes de direction au sein du département juridique de Bank of America Merrill Lynch et de la banque française Natixis. Elle a également pratiqué le droit aux bureaux de Londres et de Singapour du cabinet Clifford Chance.
Source :
Service des communications
INRS, 2 décembre 2021
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