Depuis plusieurs années, la culture mentorale gagne en popularité au Québec. Pour répondre aux besoins grandissants de développement personnel et professionnel de sa communauté étudiante, l’UQAM lance la plateforme Mentorat UQAM, en collaboration avec son partenaire Élo mentorat.
Unique dans le paysage universitaire québécois, cette plateforme de mentorat numérique se veut un lieu de rencontres virtuelles entre mentors et mentorés qui permet de revisiter le processus de mentorat traditionnel.
«Aujourd’hui, dans le contexte de la pandémie, ce programme de mentorat s’adresse plus particulièrement aux étudiantes et aux étudiants de l’UQAM, dans la perspective d’atténuer l’impact de ce contexte sur leur réussite scolaire, affirme la rectrice Magda Fusaro. Il offre un espace virtuel de rencontres qui, sans se suppléer à l’expertise professionnelle, a pour objectif de devenir une plateforme essentielle et dynamique d’échanges et de partages de compétences, de connaissances et d’expériences vécues.»
Un partenariat enrichissant
Depuis novembre 2018, l’UQAM est l’un des partenaires bâtisseurs de l’application Élo mentorat imaginée et conçue par les diplômées Catherine Légaré (Ph.D. psychologie, 2005) et Lyne Maurier (B.A.A. gestion et intervention touristique, 1994). Cette plateforme s’adresse aux professionnels déjà actifs sur le marché du travail et était offerte aux diplômés de l’UQAM. La création de Mentorat UQAM, une initiative du Bureau des diplômés, vient sceller le partenariat en élargissant l’offre à tous les membres de la communauté uqamienne, en particulier les étudiantes et les étudiants.
«Nous sommes très fiers de poursuivre notre partenariat avec l’UQAM afin d’offrir une plateforme de mentorat conviviale et simple d’utilisation à tous les membres de la communauté uqamienne, souligne Catherine Légaré, cofondatrice d’Élo. En cette période où plusieurs se sentent isolés en raison de la pandémie, cet espace virtuel leur permettra non seulement de créer des liens, mais aussi de poursuivre leur développement en partageant leurs savoirs et leurs apprentissages.»
Les membres de la communauté universitaire qui souhaitent devenir mentors afin de partager leur expérience professionnelle avec les étudiants sont invités à s’inscrire sur la plateforme.
Des échanges significatifs
«Je pense que nous avons tous une responsabilité de transmettre nos expériences, autant les plus belles que les plus difficiles», souligne Anne-Karine Brodeur (M.A. communication, 1999), partenaire d’affaire en ressources humaines et mentore sur la nouvelle plateforme numérique.
Les diplômés de l'UQAM peuvent apporter énormément aux étudiants, estime Anne-Karine Brodeur. «Il y a quelques années, j'ai vécu des difficultés au travail et une mentore d'Elo m'a beaucoup aidée par son écoute, raconte-t-elle. Je me suis sentie appuyée et nos échanges ont été d'un grand réconfort.»
«La situation pandémique est venue confirmer la nécessité du mentorat numérique», affirme Singapinda Zagre (M.Sc. sciences de la gestion, 2015), chargé de mission d’audit interne chez Sonabhy au Burkina Faso.
Les échanges virtuels sont tout aussi efficaces, souligne le diplômé qui a apprécié les possibilités du mentorat numérique. «Depuis le Burkina Faso, j’ai pu échanger avec des mentores exceptionnelles grâce à la plateforme Élo», précise-t-il, se réjouissant que l’initiative débouche aujourd’hui sur la nouvelle plateforme Mentorat UQAM.
Source :
Service des communications
UQAM, 22 septembre 2020
Toutes les actualités de l'Université du Québec à Montréal >>>