Avec d’autres organisations d’envergure, l’UQAM a été invitée à faire partie du Cercle montréalais des employeurs. Le but de cette initiative, lancée par la Ville de Montréal dans le cadre de la stratégie Montréal inclusive au travail, est d’accélérer l’intégration professionnelle et la rétention de la population immigrante au marché de l’emploi. Les membres du Cercle montréalais des employeurs sont signataires d’une lettre dans laquelle ils s’engagent à soutenir la stratégie en adoptant des initiatives porteuses et structurantes.
Parmi les signataires de la lettre, on retrouve, entre autres, outre la rectrice Magda Fusaro, des personnalités telles que Nathalie Bondil, directrice générale du Musée des beaux-arts de Montréal, Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Philip Schnobb, président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal, ainsi que des représentants de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, de Desjardins et de Centraide.
La lettre du Cercle montréalais des employeurs a été rendue publique dans le cadre du lancement de la campagne «Journée Portes fermées», premier volet de la stratégie Montréal inclusive au travail. Le lancement a eu lieu le 15 janvier en présence, notamment, de la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Le vice-recteur au développement humain et organisationnel, Louis Baron, représentait l’UQAM à cette occasion.
Lors du lancement, le public a été invité à découvrir une installation éphémère constituée de 10 portes qui illustrent les défis auxquels font face les personnes immigrantes lors de leur intégration au marché de l’emploi.
«Avec la Journée Portes fermées, nous souhaitons sensibiliser et mobiliser le milieu des affaires ainsi que les travailleurs et travailleuses pour faire de l’accueil et de l’intégration professionnelle des personnes immigrantes une priorité commune. Il ne fait aucun doute que l’accès à des emplois de qualité est le gage d’une intégration réussie, de même qu’un levier de développement pour l’économie montréalaise», a déclaré la mairesse Valérie Plante.
Un levier économique
Intitulée «Ouvrons les portes de l’emploi aux personnes immigrantes», la lettre du Cercle montréalais des employeurs se lit comme un plaidoyer pour l’intégration. «L’immigration est un levier économique sans pareil et l’histoire de Montréal le démontre bien», soulignent les signataires de la lettre. Or, mentionnent-ils, le taux de chômage des personnes issues de l’immigration récente est pratiquement trois fois plus élevé que celui des personnes nées au Québec. «Force est de constater que malgré un contexte de croissance économique marquée et de pénurie de main-d’œuvre et les nombreuses initiatives structurantes qui ont été mises en place pour faciliter l’embauche et l’intégration des personnes immigrantes, d’importants défis doivent encore être relevés.»
La lettre du Cercle montréalais des employeurs insiste sur l’importance d’intervenir sur trois fronts : l’embauche, l’intégration et la rétention. L’intégration professionnelle des personnes immigrantes, c’est l’affaire de tous et toutes, indiquent ses signataires. «Chaque employeur détient la clé qui permettra d’ouvrir plus grandes les portes de l’emploi. Chaque Montréalaise et chaque Montréalais peut contribuer à ouvrir encore plus grandes les portes de l’emploi et créer une société plus inclusive, dynamique et prospère.»
Pour l’UQAM, il allait de soi de se joindre à cette initiative, remarque le vice-recteur Louis Baron. «Depuis sa création, l’UQAM est reconnue comme une université ouverte sur le monde et très engagée socialement. Elle consacre de nombreux efforts afin d’accueillir davantage de membres de minorités visibles et ethniques, notamment.»
Équité, diversité et inclusion
Sensible aux questions d’équité, de diversité et d’inclusion (ÉDI), l’UQAM a embauché une conseillère en ÉDI en octobre 2019. Rattachée au Vice-rectorat au développement humain et organisationnel, cette personne exerce un rôle-conseil auprès de la Direction dans l’élaboration et la mise en œuvre d’orientations, de stratégies et de pratiques en ÉDI afin de faire de l’Université un milieu de vie, d’études et de travail plus équitable, diversifié et inclusif. Elle travaille notamment à la mise en œuvre du Plan d’action en matière d’équité, de diversité et d’inclusion élaboré dans le cadre du Programme des chaires de recherche du Canada et au développement d’outils et à la collecte d’information afin de rendre compte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse en matière d’accès à l’égalité.
«Comme établissement d’enseignement supérieur qui accueille près de 4000 étudiants étrangers, l’UQAM joue également un rôle pour intégrer ces personnes à la culture montréalaise et québécoise durant leur cheminement académique. Cette contribution de l’Université constitue un atout pour les étudiants étrangers qui choisissent de rester et de travailler à Montréal à la suite de leur formation», conclut Louis Baron.
Source :
Service des communications
UQAM, 15 janvier 2020
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