Roberto Silvestro, étudiant au doctorat en biologie à l’UQAC, est le récipiendaire d’une bourse d’excellence pour étudiants étrangers (PBEEE) du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT). Ces bourses s’adressent aux étudiants et aux chercheurs étrangers issus de tous les secteurs de recherche. Le candidat a démontré l’excellence de son dossier universitaire, une grande expérience et une aptitude à la recherche en foresterie et son projet a été considéré de haute qualité scientifique. Supervisé par Sergio Rossi (UQAC) e Maurizio Mencuccini (ICREA-CREAF, Espagne), Roberto est impliqué dans un projet avec la Direction de la Recherche forestière du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec portant sur le « Développement d’une approche de modélisation de la croissance basée sur les bilans énergétiques, hydrologique et de carbone » et coordonné par les chercheurs Jean-Daniel Sylvain et Guillaume Drolet.
Le projet de Roberto est de fournir une meilleure compréhension des relations entre les différentes échelles des écosystèmes forestiers servant à quantifier la réponse du sapin baumier aux changements environnementaux dans la Forêt Montmorency. Il travaille sur l’écophysiologie des arbres à travers une mise à l’échelle des processus, de la cellule à l’écosystème, pour quantifier la dynamique de croissance de la forêt dans le contexte d’un changement climatique et sur son rôle dans le fonctionnement des biomes au niveau de l’hémisphère boréal.
Roberto vise à fournir une meilleure description des processus qui régulent l’absorption, l’allocation et le stockage du carbone à travers les différents organes des plantes. Les résultats de ce projet aideront à comprendre l’influence des événements du réchauffement planétaire en cours sur la croissance des arbres à travers les écosystèmes de l’hémisphère nordique. À plus grande échelle, les résultats seront utiles pour une meilleure connaissance des échanges entre forêt et atmosphère. L’exploration des relations entre les processus de croissance et les flux des écosystèmes a le potentiel de mettre en place des modèles de dynamique de la végétation, en particulier pour la prédiction de l’allocation du carbone atmosphérique sous forme de biomasse ligneuse.
Source :
Service des communications
UQAC, 7 juin 2021
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