Dans le cadre d'un projet avec des partenaires du Sénégal, le professeur et directeur des programmes de 2e cycle en Oumar Mallé Samb, a obtenu une subvention visant à identifier des stratégies optimales pour lutter contre les violences sexuelles et renforcer le pouvoir d'agir des adolescentes.
Composé de trois institutions, le consortium regroupe l'Institut de santé et développement (ISED), le Centre de guidance infantile (CEGID) et l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, où le professeur Samb agit en tant que cochercheur principal. « Dans le monde, il existe actuellement peu d'études quantitatives sur les victimisations subies par les enfants et les adolescentes parce que les violences sexuelles sont insidieuses et restent encore entourées de représentations erronées », explique Oumar Mallé Samb. « Selon l'UNICEF, environ 15 millions d'adolescentes âgées de 15 à 19 ans ont subi des rapports ou autres actes sexuels forcés au cours de leur vie. Cependant, en Afrique, la recherche s'est encore très peu penchée sur cette question », ajoute-t-il.
L'objectif général de ce projet de recherche entre les deux continents est donc de contribuer à l'amélioration de la protection des adolescentes face aux violences basées sur le genre. Ce projet vise également à diminuer les conséquences sur la santé des victimes et à renforcir les dispositifs de prise en charge holistique à l'intérieur de trois régions du Sénégal (Dakar, Louga et Kolda).
Le projet, intitulé Approche intégrée de lutte contre les violences sexistes et renforcement de la prise en charge psychosociale et sanitaire des adolescentes au Sénégal, est soutenu par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) du Canada à la hauteur de 647 200 $.
Source :
Service des communications
UQAT, 25 mai 2021
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