Près d’un million de dollars ont été attribués récemment à 22 étudiants à la maîtrise et au doctorat de l’UQTR, sous forme de bourses, par les trois organismes fédéraux qui subventionnent la recherche au Canada. Cet octroi vise à permettre à des chercheurs émergents de talent de cultiver l’excellence en recherche et de tisser des liens à l’échelle mondiale, sous la supervision d’éminents mentors.
Sciences humaines
Pour sa part, le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada a décerné des bourses à 16 étudiants de l’UQTR. Parmi eux, six sont inscrits dans un programme en psychologie. Il s’agit de Andréanne Angehrn (80 000 $), Kathleen Côté (17 500 $), Julia Garon-Bissonnette (105 000 $), Marie-Ève Grisé-Bolduc (105 000 $), Ann-Sophie Otis (17 500 $) et Emy Trépanier (17 500 $). Ces étudiantes mèneront des recherches portant notamment sur le personnel de la sécurité publique, la parentalité, les traumas durant l’enfance, la déficience intellectuelle et la capacité de mentalisation chez le thérapeute.
Le CRSH a également octroyé des bourses à trois étudiantes en psychoéducation : Pascale Alarie-Vézina (17 500 $), Cassandre Blais (17 500 $) et Roselyne T. Savard (17 500 $). Ces chercheuses s’intéresseront respectivement aux Premières Nations et Inuits du Québec, à la gestion de crise dans les classes du primaire et aux services intégrés en abus et maltraitance.
Toutes deux étudiantes en éducation, Ève Lemaire et Camille Robitaille se sont vu aussi confirmer chacune une bourse de 17 500 $ du CRSH. La première travaillera sur les pratiques évaluatives d’orthopédagogues, alors que la seconde effectuera des recherches sur les parents d’enfants présentant des vulnérabilités de développement.
Deux étudiants en philosophie, Isabelle Martineau (105 000 $) et Louis-Étienne Villeneuve (40 000 $), consacreront les montants qu’ils ont obtenus du CRSH à des recherches sur l’aide médicale à mourir et la dignité humaine ainsi qu’à la connaissance en histoire.
Toujours dans le domaine des sciences humaines, l’étudiante Caroline Desruisseaux (études québécoises) a obtenu 105 000 $ pour travailler sur la construction du problème environnemental au Québec. De son côté, Véronique Durocher (lettres) utilisera sa bourse du même montant pour des recherches sur la disqualification des victimes d’agression sexuelle dans l’espace public. Enfin, Sébastien Houle (lettres) s’intéressera au lanceur d’alerte dans l’espace public québécois, grâce à une bourse de 17 500 $.
Sciences naturelles et génie
En ce qui concerne le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) du Canada, celui-ci a accordé des bourses à cinq étudiants de l’UQTR. Trois sont inscrits en sciences de l’environnement : Alex Mavrovic (105 000 $), Amélie Morneault (17 500 $) et Véronique Roy-Blais (17 500 $). Ils mèneront des travaux sur la télédétection satellitaire, les plantes du milieu arctique et les arbustes du Nuvanik.
Les deux autres étudiants récompensés par le CRSNG, avec une bourse individuelle de 17 500 $, sont Étienne Beaulac (mathématiques et informatique) et Philippe Massicotte (génie électrique). Le premier réalisera des recherches sur la reconstruction d’objets fragmentés tandis que le second s’intéressera à l’intelligence artificielle.
Santé
De leur côté, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont attribué une bourse de 17 500 $ à Benoît Jobin (psychologie), pour ses travaux portant sur la détection précoce de la maladie d’Alzheimer.
Source :
Service des communications
UQTR, 27 juillet 2020
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