Québec, le 6 mai 2025. – Les professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs des établissements de l’Université du Québec seront très nombreux à livrer plusieurs exposés, tant lors de colloques que de communications libres lors de la 92e édition du Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) qui se déroulera du 5 au 9 mai 2025, sous le thème La recherche au cœur des solutions technologiques et sociales.
Chaque jour du congrès qui est coorganisé par l’École de technologie supérieure et l’Université Concordia, l’UQ mettra de l’avant une communication scientifique sélectionnée pour chacun des établissements du réseau.
Parmi les sujets du mercredi 7 mai, on retrouve:
Université du Québec à Montréal (UQAM)
606 – 19e Colloque sur les risques naturels au Québec
Mustapha Kebiche (UQAM), Philippe Gachon (UQAM), Thomas Buffin-Bélanger (UQAR), Pascal Bernatchez (UQAR)
En 2023, le Canada a enregistré des records de température et d'incendies, avec plus de 4,3 millions d'hectares brûlés au Québec. Bien que le pays soit un leader en matière de prévision des incendies grâce à l'indice forêt-météo, de nouveaux paramètres, comme les blocages atmosphériques, doivent être intégrés pour améliorer les prévisions. La recherche continue d'être cruciale pour affiner la gestion des incendies, des inondations et pour mieux s'adapter aux risques croissants liés au changement climatique. L'innovation dans ces domaines reste un défi majeur pour le Canada.
Heure: 9h25
Lieu: ÉTS – Bâtiment B, local: B-3406 et en ligne
Relations de presse: Julie Meunier, 514 895-0134, meunier.julie@uqam.ca
Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
425 – Intelligence artificielle générale et superintelligence: défis, opportunités et répercussions
Jean-Sébastien Dessureault (UQTR)
Alors que l’intelligence artificielle (IA) connaît une croissance exponentielle et approche potentiellement le seuil de l’intelligence artificielle générale (AGI), il devient à la fois opportun et urgent de réfléchir à l’éventualité de l’intelligence artificielle superintelligente (ASI), qui pourrait émerger de manière rapide et radicalement transformatrice. Cette conférence propose une réflexion multidimensionnelle sur l’ASI, non seulement sous son angle technologique, mais aussi dans ses relations possibles avec l’humanité et le contexte planétaire. Une question centrale guidera cette présentation: «Les Homo sapiens doivent-ils développer une superintelligence artificielle sur leur planète». À partir de cette interrogation, la conférence introduira les définitions clés, dressera un panorama des grands risques existentiels pour l’humanité, la biosphère, et évaluera le potentiel de l’ASI à atténuer ces menaces. Elle se conclura sur une discussion éthique et stratégique sur notre avenir collectif.
Heure: 13h15
Bâtiment: ÉTS – Bâtiment D, local D-4008 et en ligne
Personne-ressource: Jean-Sébastien Dessureault, Jean-Sebastien.Dessureault@uqtr.ca
Relations de presse: Jean-François Hinse, 819 244-4119, jean-francois.hinse@uqtr.ca
Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
604 – Culture, régions et créativité numérique
Laureline Chiapello (NAD-UQAC), Julie Bérubé (UQO)
Le numérique est un vecteur de développement du secteur créatif et culturel depuis plusieurs années. Beaupré, Bissonnette et Simon (2022) soulignent que les développements technologiques amènent les artistes à innover et revoir leurs pratiques, développant une nouvelle forme de «créativité numérique» (réalité virtuelle, téléprésence, jeux vidéo, etc.). Plusieurs études s’intéressent ainsi à l’impact du numérique sur la création dans le secteur culturel (ex: Gateau, 2014; Greffe, 2017; Potts, 2014, UNCTAD, 2008). Cependant ces études portent généralement sur des métropoles créatives ou accordent peu d’importance à la situation géographique des cas étudiés. Or le secteur créatif et culturel ne se déploie pas de la même manière dans les centres urbains et les régions. Ces contextes diffèrent sur plusieurs plans, dont l’accès aux ressources et à l’appui des instances gouvernementales en place (Bérubé & Gauthier, 2024). Dans ce contexte il devient intéressant d’explorer les liens entre la créativité numérique et la culture en région. Dans cette communication, nous proposerons un modèle théorique qui tienne compte des spécificités de la culture en région comme l’éloignement territorial, le manque de ressources, l’identité régionale, etc. et la manière dont la créativité numérique peut devenir un moteur de développement culturel dans les régions. Cette communication proposera donc un espace de réflexion autour des thématiques centrales de ce colloque.
Heure: 9h
Lieu: ÉTS – Bâtiment B, local B-3402 et en ligne
Relations de presse: Sophie Boulianne, 418 693-2422, sophie1_boulianne@uqac.ca
Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Tessa Boies (UQAR) et Jennifer Smith (UQO)
L’évaluation de l’écriture en 5e secondaire repose sur un équilibre entre le soutien aux apprentissages et la préparation aux exigences certificatives de l’épreuve unique. Cette épreuve structure les pratiques évaluatives mises en place tout au long de l’année scolaire. Cette communication présente les résultats d’une analyse des pratiques évaluatives déclarées par les enseignantes et enseignants pour soutenir l’apprentissage de l’écriture en amont de cette épreuve certificative. Elle s’intéresse aux tensions entre l’évaluation régulatrice et l’évaluation certificative, en mettant en évidence les défis et les compromis qu’implique cette double exigence.
Heure: 9h15
Lieu: ÉTS – Bâtiment D, local D-4018 et en ligne
Personne-ressource: Tessa Boies, tessa_boies@uqar.ca
Relations de presse: Jean-François Bouchard, jean-francois_bouchard@uqar.ca
Université du Québec en Outaouais (UQO)
Karine Baril (UQO)
L’adhésion aux mythes sur les agressions sexuelles (AS) est susceptible d’influencer négativement la perception du consentement sexuel (CS). En minimisant la gravité des agressions sexuelles et en contribuant à un environnement où les victimes sont blâmées et les agresseurs déresponsabilisés, ces croyances erronées peuvent perpétuer une compréhension inexacte du CS et influencer sa négociation. Bien que plusieurs études aient examiné ces mythes auprès de populations cliniques ou d’échantillons de convenance, peu l’ont fait dans des contextes populationnels. Cette présentation expose les résultats d’une étude de portée documentant la prévalence et les facteurs associés à l’adhésion aux mythes sur l’AS dans les populations occidentales. Sur neuf études populationnelles retenues, certaines catégories de mythes sont plus répandues, avec des variations selon les groupes étudiés.
Heure: 10h55
Lieu: ÉTS – Bâtiment D, local D-3018 et en ligne
Relations de presse: Louis Lafortune, 819 665-1345, louis.lafortune@uqo.ca
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Andréanne Bernier (UQAT), Sylvie Beaudoin (UQAT), Anaïs Lacasse (UQAT), Marie-Eve Poitras (UdeS), Marie-Dominique Poirier (UdeS)
L’intégration du personnel infirmier dans la gestion de la douleur chronique (DC) en soins primaires demeure limitée, nécessitant des efforts pour soutenir son implantation. Une étude mixte séquentielle explicative a été réalisée afin de formuler des recommandations pour optimiser l’intégration du rôle infirmier dans la gestion de la DC. Une approche QUAN-qual a été adoptée. La méthode Delphi impliquant des infirmières et des patients a permis d’identifier les activités prioritaires. Une approche qualitative descriptive a également été utilisée pour explorer les barrières et les leviers perçus par les infirmières. Les résultats ont démontré que l’écart marqué entre les activités identifiées et la pratique actuelle situe l’intégration infirmière au stade initial de la diffusion d’une innovation. Basé sur ces résultats, un continuum de recommandations a été développé, articulé autour de deux axes: renforcer les capacités du personnel infirmier à intégrer les activités de la gestion de la DC et sensibiliser les patients, professionnels et gestionnaires dans l’adoption de ces activités. Les recommandations visent à maximiser le potentiel infirmier en promouvant une pratique collaborative, pour ultimement contribuer à une gestion améliorée de la DC en soins primaires.
Heure: 14h
Lieu: ÉTS – Bâtiment D, local D-5025 et en ligne
Relations de presse: Marie-Eve Lacombe, 819 762-0971, poste 2686, marie-eve.lacombe@uqat.ca
Institut national de la recherche scientifique (INRS)
David Myles (INRS), Alexandre Chanady (INRS), Stefanie Duguay (Concordia)
Au Canada, comme ailleurs dans la Francophonie, les dernières années ont été marquées par une recrudescence des débats touchant les communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queers (LGBTQ+). Ces débats révèlent la présence de luttes persistantes entourant la visibilité grandissante des réalités LGBTQ+ dans diverses sphères sociales, culturelles et politiques, ainsi que sur les façons dont ces réalités sont mises en récit, sur l’identité des acteurs sociaux qui contrôlent la production de ces récits et sur les objectifs que ceux-ci devraient servir. Pour les communautés LGBTQ+, ces luttes témoignent d’une volonté de se réapproprier les récits formulés à leur égard et les modes de production dont ils découlent, notamment dans le but de dépasser les conceptions victimaires ou stigmatisantes qu’ils peuvent véhiculer. Historiquement, les personnes LGBTQ+ n’ont eu que peu de contrôle sur la mise en récit de leurs réalités et expériences qui, selon les époques, ont été réduites à un péché, à un crime ou à une pathologie. Aujourd’hui, si plusieurs communautés LGBTQ+ ont obtenu des gains politiques significatifs, les réalités LGBTQ+ demeurent souvent méconnues du reste de la population, ce qui peut mener à l’exacerbation de mécompréhensions et de stéréotypes nocifs. De plus, lorsque les réalités LGBTQ+ circulent dans l’espace public, elles sont souvent racontées par des acteurs ne faisant pas partie de ces communautés ou cadrées de façon à les stigmatiser davantage.
Heure: 9h30
Lieu: ÉTS – Bâtiment B, local B-1502 et en ligne
Relations de presse: Julie Robert, 514 971-4747, medias@inrs.ca
École nationale d'administration publique (ENAP)
31 – Les ruralités en transition: diversité des enjeux et approches collaboratives innovantes
Christine Beaudoin (UOF), Arnaud Scaillerez, (UMoncton), Laurent Dambre-Sauvage (UQAR), Émilie-Jade Poliquin (INRS), Geneviève Baril> (ENAP), Ann Lévesque (AAC), Steve Joncoux (Cégep de RdL)
Les territoires ruraux, marqués par une faible densité, une forte présence de la nature et un fort ancrage communautaire (Lacasse, 2022), sont en mutation sous l’effet de transitions socioécologiques majeures. Ce colloque propose un espace de réflexion sur ces bouleversements et sur le potentiel des approches collaboratives (Living Labs, recherche-action, tiers lieux, etc.) pour y répondre: exode des jeunes, accès aux services, adaptation climatique, reconfiguration économique. Axé sur l’éthique, la gouvernance et la temporalité des démarches collaboratives, l’événement réunira chercheurs, étudiants et praticiens autour de communications, panels et ateliers, en présence de centres de recherche francophones sur la ruralité (CRDT, CR2, Centre Ruralités durables). Il interroge: quels défis pour les territoires ruraux? Quel rôle pour les pratiques collaboratives? Quelles solutions en émergent?
Heure: 8h30
Lieu: ÉTS – Bâtiment D, local D-3010 et en ligne
Relations de presse: Sophie Laberge, 514 771-8256, sophie.laberge@enap.ca
École de technologie supérieure (ÉTS)
203 – Matériaux fonctionnels pour le développement durable — CQMF
Claudiane Ouellet-Plamondon (ÉTS), François Perreault (UQAM)
Les matériaux fonctionnels avancés peuvent jouer un rôle essentiel pour la progression responsable des technologies et le développement durable de notre société. De la décontamination de l’environnement à la production d’énergie renouvelable, en passant par la valorisation des ressources et l’agriculture, les nouveaux matériaux ouvrent la porte à des applications novatrices ou augmentent la performance des procédés actuels pour nous permettre d’atteindre les différents objectifs de développement durable (ODD) établis par l’ONU. Dans ce colloque, les dernières réalisations des membres et collaborateurs du Centre québécois sur les matériaux fonctionnels (CQMF) seront discutées pour célébrer les progrès de la communauté scientifique d’ici dans l’avancement des matériaux pour le développement durable.
Heure: 8h55
Lieu: ÉTS – Pavillon B, local B-1506 et en ligne
Relations de presse: Olivier Audet, 514 605-2942, olivier.audet@etsmtl.ca
Université TÉLUQ
Fatma Miladi (TÉLUQ), Valéry Psyché (TÉLUQ), Daniel Lemire (TÉLUQ), Mouhamadou Lamine Diakhame (Université Gaston Berger), Mouhamadou Soukhouna (Université Gaston Berger), Abdou Ndiaye (Université Gaston Berger), Oumar Fall (Université Gaston Berger ), Awa Diattara (Université Gaston Berger), Nour El Mawas (Université de Lorraine)
Face à l’essor de l’IA générative, les universités explorent son intégration dans l’enseignement pour améliorer l’apprentissage numérique. Ce projet vise à développer un agent conversationnel empathique, basé sur GPT-4 et la technologie RAG, capable d’adapter ses réponses aux besoins et aux émotions des étudiants. L’objectif est de soutenir l’engagement et la compréhension dans les environnements asynchrones. L’agent sera disponible en open source pour les universités dès l’été 2025.
Heure: 14h
Lieu: ÉTS – Bâtiment B, local: B-1716 et en ligne
Relations de presse: Catherine Lévesque, 1 800 665-4333, poste 5047, catherine.levesque@teluq.ca
À propos de l’Université du Québec
Nous sommes l’Université du Québec. Ensemble, nous formons la plus grande université francophone des Amériques. Accessible et innovant, notre réseau d’universités bâtit la société de demain. Par la formation, la recherche et la création, nous transformons les vies et le monde. Sur tout le territoire du Québec, nous sommes un partenaire privilégié des collectivités et des Premiers Peuples.
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Source:
Bruno-Pierre Cyr
Directeur des communications
Université du Québec
bruno-pierre.cyr@uquebec.ca
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