Virage numérique, offre de cours hybrides, formation en ligne et arrivée des générations Z et Alpha sur les bancs des universités : c’est sous le thème de la Transformation qu’a eu lieu la 11e édition de la Journée pour la valorisation de l’enseignement (JVE), le lundi 29 avril 2019, un événement présenté par le Décanat de la gestion académique.
Animée par Mario Lepage, Doyen de la gestion académique, la JVE s’est déroulée dans la grande salle du pavillon Alexandre-Taché (avec visioconférence pour le campus de Saint-Jérôme). L’édition de cette année comprenait des conférences de Thierry Karsenti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation et d’Aline Germain-Rutherford, vice-provost, Affaires académiques à l’Université d’Ottawa.
Alain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’enseignement, a accueilli la quarantaine de participantes et de participants à la JVE. Abordant le thème de la transformation, monsieur Charbonneau a souligné que la formation à distance est parmi les projets du Plan stratégique de l’UQO 2016-2020.
« La formation à distance n’est que la pointe de l’iceberg. On a un monde qui se transforme », a dit monsieur Charbonneau, en référence aux nouvelles générations d’étudiants qui se pointent à l’horizon.
La conférence du professeur Karsenti était intitulée Enseigner aujourd’hui pour préparer le monde de demain : la pédagogie face aux transformations de la société.
Malgré tous les défis que pose le numérique, c’est un virage obligatoire pour la pédagogie universitaire, a souligné monsieur Karsenti qui a déjà été professeur de didactique du français à l’UQO. Il a donné l’exemple d’applications pour le web, les tablettes et les téléphones intelligents qui sont de plus en plus utilisées pour enseigner.
Thierry Karsenti a présenté de nombreuses pistes à considérer pour appuyer les professeurs, les personnes chargées de cours et les formateurs et les préparer pour le monde de demain.
Dans le cadre de sa conférence intitulée L’apprentissage hybride : réflexion sur une approche institutionnelle pour former les enseignants, Aline Germain-Rutherford a présenté les détails d’un projet d’apprentissage hybride et de formation adopté par l’Université d’Ottawa en 2013. Elle a abordé les défis, les résistances et les succès de cette initiative. L’Ud’O a pour objectif d’offrir 20 % de ses cours (soit 1000 cours) en mode hybride d’ici 2020, un objectif qu’elle qualifie d’ambitieux.
Un exemple de l’approche hybride serait d’offrir des activités en salle de classe, avec des compléments de formation en ligne, a expliqué madame Germain-Rutherford. La technologie représente une valeur ajoutée à la méthode traditionnelle présentielle.
Les deux conférences ont été suivies d’un atelier-réflexion sur la formation hybride à l’UQO animé par Hamid Saffari, conseiller en technologies éducatives au Décanat de la gestion académique, et par la professeure Marie-Josée Goulet, directrice du Département d’études langagières.
Le recteur de l’UQO, Denis Harrisson, a prononcé le mot de clôture en fin d’avant-midi. Il a souligné que la formation à distance, le virage numérique et la formation hybride font partie des plans futurs de l’UQO. « Je pense qu’il faut être présent auprès de nos étudiants, mais il faut en même temps aussi développer de nouveaux outils pour faire de l’enseignement universitaire. »
Le recteur a rappelé le récent Forum RÉ-V qui s’est tenu à l’UQO. Ce forum s’est penché sur l’expérience étudiante et les emplois de l’avenir. « Une chose est certaine, c’est que les étudiants d'aujourd'hui et ceux de demain s’attendent à des changements au niveau de la pédagogie, dans l’offre de la formation universitaire et ils s’attendent à ce qu’on ne soit pas juste en présentiel, mais qu’on ait des outils informatiques qui vont permettre de développer des cours. »
Le doyen de la gestion académique, Mario Lepage, a remercié les organisateurs de la JVE 2019 : Murielle Laberge, professeure au Département de relations industrielles, Robert Bilterys, doyen de la formation continue et des partenariats, Martine de Grandpré, chargée de cours au Département des sciences de l’éducation, la professeure Marie-Josée Goulet, Catherine Séguin, bibliothécaire au campus de Saint-Jérôme, David Rivest, professeur et directeur du module des sciences naturelles, Éric Langlois, professeur et directeur de l’Unité de gestion des programmes de 1er cycle en arts, Hamid Saffari, conseiller en technologies éducatives, Annie Choinière, secrétaire de direction au Décanat de la gestion académique et Rodney Leurebourg, conseiller pédagogique, responsable de la coordination de l’événement.
Source :
Service des communications
UQO, 29 avril 2019
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