On ne s’en rend pas toujours compte, mais Internet représente un vecteur important du développement économique, culturel, politique et éducationnel des pays en développement. Or, 58 % de la population mondiale n’y a toujours pas accès. La Chaire Richard J. Marceau sur les stratégies numériques sans fil pour les pays en développement, qui a été lancée à l’ÉTS, contribuera à résoudre ce problème. Ses travaux, qui seront dirigés par François Gagnon, professeur en génie électrique à l’ÉTS, aideront les populations des pays en développement ainsi que celles des régions éloignées à accéder à Internet au moyen des infrastructures existantes.
François Gagnon, professeur au Département du génie électriqueet titulaire de la Chaire Richard J. Marceau.
« Le principal défi, indique le professeur Gagnon, consiste à se servir des infrastructures qui ont été installées dans ces pays et régions il y a une vingtaine d’années de manière à ce qu’elles puissent non seulement transporter la voix, mais aussi les données, et ce, à moindre coût, en toute sécurité et de manière non intrusive pour l’environnement. »
Prendre de meilleures décisions
En ayant accès à Internet, ces populations pourront prendre de meilleures décisions pour leurs récoltes, en plus d’avoir accès au microcrédit, à des enseignants ou à des services médicaux. En d’autres mots, la télémédecine, les services bancaires transactionnels et les formations en ligne feront leur entrée dans contrées qui, autrement, seraient hors de portée.
Pour atteindre ses objectifs, la Chaire collaborera au projet SmartLand, de l’Universidad Técnica Particular de Loja, en Équateur. Cette initiative consiste à utiliser les ressources naturelles de manière novatrice en collectant des données et des indicateurs sociaux, biologiques, environnementaux et culturels. Les données qui seront collectées par SmartLand s’appuieront sur les technologies développées par la Chaire.