La professeure du Département des sciences économiques Marie Connolly a reçu une bourse Fulbright 2016-2017 (bourse Chaire de recherche en visite de Fulbright Canada), d’une valeur de 25 000 dollars américains, pour son projet de recherche intitulé «Social Mobility in Canada and the United States».

Marie Connolly.
Photo: Émilie Tournevache
Soutenu par les gouvernements du Canada et des États-Unis, le programme Fulbright Canada est l'un des plus prestigieux programmes d’échanges universitaires. Chaque année, la bourse permet à des chercheurs d'effectuer leurs recherches dans des universités américaines.
Marie Connolly, qui est aussi directrice du Groupe de recherche sur le capital humain de l'ESG UQAM, a débuté en septembre 2016 ses recherches à l'Institute on Québec Studies de l'Université d'État de New York (SUNY) à Plattsburgh, qui reçoit chaque année des chercheurs québécois. Depuis janvier 2017, elle poursuit ses recherches à l’Université de la Californie à Berkeley. L'économiste a également obtenu la bourse John A. Sproul Research Fellowship remise par le Canadian Studies Program de l’Université de Californie à Berkeley, d'une valeur de 4000 dollars US.
Marie Connolly s'intéresse aux questions de mobilité sociale et de transmission intergénérationnelle du revenu au Canada. Ses recherches actuelles portent sur la comparaison de ses résultats au Canada et aux États-Unis. «Le Canada est relativement mobile. Les enfants de familles défavorisées ont plus de chances de bouger socialement qu’aux États-Unis», explique la professeure. Selon la chercheuse, la distribution des revenus est plus compressée au Canada. «Aux États-Unis, elle est beaucoup plus polarisée. Les gens pauvres et les gens riches au Canada le sont moins que leurs pendants américains.»
Source :
Service des communications
UQAM, 13 mars 2017