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Budgets 2017 : un contexte qui commande la prudence

2017-03-21

Chaque printemps, les ministres des Finances du Québec et du Canada présentent leur budget. Ceux de 2017 seront les premiers soumis sous l'ère Trump. Il y a fort à parier qu'ils seront marqués d'une grande prudence en raison des aléas qui pèsent sur l'économie.

« Les orientations budgétaires déjà affichées seront maintenues, mais les projections budgétaires devraient être assorties de réserves de prudence assez substantielles pour atténuer les risques qui pourraient survenir au cours de la prochaine année financière », estime Paul-Émile Arsenault, administrateur invité à l’ENAP et coauteur du chapitre « Le budget de l’État : le cas du Québec » dans l’ouvrage « Secrets d'États? Les principes qui guident l’administration publique et ses enjeux contemporains ».

B.A.-ba du processus budgétaire

Le budget d’un gouvernement n’est pas comme celui d’un individu :

  • Le budget d’un gouvernement doit être autorisé par le Parlement selon une procédure parlementaire très stricte et très ancienne. En vertu du principe de la suprématie du parlement, tout impôt et toute dépense doivent être autorisés par loi.
  • Un nouveau budget doit être présenté chaque année au Parlement et l’autorisation donnée pour l’utilisation des crédits de dépenses n’est valable que pour une période de douze mois qui s’étend, au Canada et au Québec, du 1er avril au 31 mars.

Un instrument puissant

La présentation annuelle du budget est l’un des instruments les plus puissants dont dispose l’État. C’est le moment pour le parti au pouvoir de mobiliser des ressources afin de donner suite aux engagements contractés et procéder à des arbitrages souvent délicats sur des enjeux de société. Cela peut se faire en ajustant soit le niveau des taxes, soit le niveau des dépenses publiques.

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Source :
Service des communications
ENAP, 20 mars 2017

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Mise à jour: 27 mars 2023