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Carrefour Forêts 2023: L'expertise du réseau UQ au coeur des colloques

L’édition 2023 du Carrefour Forêts, présenté par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, se déroulera les 25, 26 et 27 avril au Centre des congrès de Québec sous le thème «Savoir. S’adapter. Avancer.». L’Université du Québec (UQ) est heureuse de soutenir cet événement, à titre de partenaire platine, dont la trame résonne avec l'objectif de sa Grande initiative réseau – Forêt (GIR Forêt): développer des connaissances et des solutions innovantes pour atténuer les effets des changements climatiques et ainsi contribuer à l’aménagement durable des forêts. Carrefour Forêts, rendez-vous d’envergure pour le milieu forestier, réunira cette année plus de 150 conférenciers et conférencières et plus de 1500 participantes et participants pour différents types d'activités scientifiques, dont 21 colloques.

Présentations qui seront réalisées par des membres du réseau UQ

À l'horaire, 8 colloques permettront de découvrir l'expertise de chercheurs et chercheuses de l'Université du Québec.


Colloque: L’intelligence géospatiale pour améliorer l’inventaire écoforestier et la compréhension de la dynamique des écosystèmes forestiers

25 avril, 8h30 à 11h30
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  • À 8h45
    Victor Danneyrolles, post-doctorant à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)

    Modélisation de la dynamique structurelle des forêts perturbées avec les données LiDAR aéroporté

    Coauteurs: Yan Boucher (UQAC), Richard Fournier (Université de Sherbrooke), Osvaldo Valeria (UQAT)

    Les forêts boréales subissent de multiples perturbations naturelles et humaines. Nous montrerons comment les caractéristiques structurelles mesurées par le LiDAR peuvent être couplées avec les historiques de perturbations (c'est-à-dire feux et coupes) pour modéliser la dynamique spatiale et temporelle de la structure des forêts. Dans un premier temps, nous présenterons un modèle prédictif de l’effet de l’augmentation des températures sur la croissance en hauteur des forêts après coupe. Dans un deuxième temps, nous montrerons comment cette même approche peut être utilisée pour comparer la croissance des forêts après feux et après coupes.

Colloque: Mesurer la vulnérabilité des forêts face aux changements climatiques: un incontournable pour une stratégie d’aménagement adaptée à un environnement en mouvance

25 avril, 9h30 à 12h30
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  • À 9h35
    Morgane Urli, professeure au Département des sciences biologiques, Université du Québec à Montréal (UQAM)

    Vulnérabilité des forêts boréales et tempérées nordiques dans un monde plus chaud et sec

    Les prévisions climatiques indiquent des changements dans la quantité, le type et la distribution saisonnière des précipitations ainsi qu’une augmentation de la sécheresse atmosphérique en raison de l’augmentation des températures. Il est crucial d’évaluer la vulnérabilité des forêts boréales et tempérées nordiques aux sécheresses afin de sélectionner les meilleures stratégies d’aménagement forestier à adopter dans un contexte de changement climatique. Étudier les traits fonctionnels des arbres liés à la tolérance à la sécheresse est une approche prometteuse pour comparer la sensibilité des espèces à la sécheresse et pour produire des indices d’évaluation du risque de déclin des peuplements.

Colloque: Forêt et produits forestiers: quelle place prennent-ils dans la lutte contre les changements climatiques?

25 avril, 9h30 à 12h30
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  • À 11h55
    Jean-François Boucher, professeur au Département des sciences fondamentales, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)

    Comment mettre en œuvre des projets et des initiatives de séquestration de carbone dans le secteur forestier du Québec?

    La lutte mondiale contre les changements climatiques doit inclure l’augmentation de l’absorption des gaz à effet de serre, notamment par la séquestration du carbone terrestre. Avec ses immenses territoires forestiers aménagés et ceux pouvant faire l’objet d’augmentation de superficies forestières, le Québec recèle un immense potentiel de séquestration accrue de carbone par ses terres et les produits biosourcés qu’on en tire. La conférence portera principalement sur le potentiel et les enjeux touchant les principales activités de séquestration accrue de carbone dans le secteur forestier ainsi que sur les possibilités de mise en œuvre à explorer au Québec dans le contexte politique actuel et celui des marchés du carbone.

Colloque: Coupes partielles: quelles sont les conditions favorables pour concilier la production de bois et la résilience?

25 avril, 13h30 à 16h30
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  • À 13h35
    Yves Bergeron, professeur, Université du Québec à Montréal (UQAM) et Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

    Le rôle des coupes partielles dans l’aménagement écosystémique de la forêt boréale

    Les pratiques traditionnelles en matière de coupe ont considérablement réduit la proportion de forêts anciennes. Le feu, source de perturbation du sol qui en augmente la fertilité, a été supprimé dans une large mesure. Les gestionnaires forestiers doivent trouver des moyens de réduire les écarts entre les forêts naturelles et aménagées, par des pratiques qui s’inspirent des perturbations naturelles et de la dynamique forestière. Une des approches pour maintenir les forêts anciennes consiste à remplacer en partie les coupes totales par des coupes partielles. Les avantages et les limites des coupes partielles en aménagement écosystémique seront discutés.

Colloque: Des plantations pour promouvoir l’aménagement forestier durable

25 avril, 14h à 17h
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  • À 16h20
    Alain Paquette, professeur au Département des sciences biologiques, Université du Québec à Montréal (UQAM)

    Biodiversité et plantations forestières

    Les plantations sont en augmentation partout sur la planète, mais largement dominées par les monocultures. Récemment, les plantations plurispécifiques apparaissent comme une solution intéressante pour leur acceptabilité sociale. Elles sont plus intéressantes sur le plan environnemental en plus d’être plus résilientes aux changements globaux. Elles seraient même plus productives. Au Québec, un certain nombre d’expériences ont été établies. Nous ferons un tour d’horizon des connaissances actuelles dans le monde et au Québec. Nous aborderons aussi les critères importants à respecter pour assurer une plantation mixte réussie sur le plan environnemental et opérationnel.

Colloque: L’aménagement durable des forêts: 10 ans de mise en oeuvre

26 avril, 9h30 à 12h30
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  • À 11h50
    Pierre Drapeau, professeur au Département des sciences biologiques, Université du Québec à Montréal (UQAM)

    Les orientations de rétention des forêts âgées de la Stratégie d’aménagement durable des forêts (SADF) et le maintien de leur biodiversité, un avenir incertain?

    Coauteurs: Alain Leduc (UQAM, CEF), Yves Bergeron (UQAM, CEF, UQAT), Martin-Hugues St-Laurent (CEF, UQAR)

    La récolte industrielle des 50 dernières années s’est ajoutée aux perturbations naturelles pour rajeunir passablement la forêt boréale. Cette diminution de la proportion de forêts matures et âgées (plus de 100 ans) interpelle directement notre capacité à maintenir sa diversité biologique. Nous mesurons comment les stratégies passées d’aménagement forestier ont influencé la diversité biologique et estimons l’efficacité des nouvelles cibles de rétention de forêts âgées de la stratégie d’aménagement durable de la forêt publique (SADF) à maintenir la diversité faunique au moyen d’indicateurs. Enfin, nous projetons la capacité de ces cibles à se maintenir dans le temps avec les changements climatiques.

Colloque: Les défis de la mise en œuvre de la migration assistée comme mesure d’adaptation des forêts face aux changements climatiques

26 avril, 9h30 à 12h30
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  • À 11h55
    Sergio Rossi, professeur au Département des sciences fondamentales, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)

    Érable à sucre et migration assistée: opportunités et défis pour les régions nordiques

    Coauteurs: Sylvain Delagrange (UQO), Patricia Raymond (MRNF), Jean-Daniel Sylvain (MRNF), Benjamin Marquis (RNCan) et Roberto Silvestro (UQAC)

    Les changements globaux climatiques pourraient favoriser l’érable dans certains secteurs de la forêt tempérée, en permettant ainsi l’intensification de l’exploitation de ses produits, surtout dans les régions nordiques. Cependant, le réchauffement risque de décaler la phénologie des arbres des conditions météorologiques dans lesquelles les populations locales se sont développées. Les printemps plus hâtifs avancent le débourrement des bourgeons et exposent les jeunes tissus à un risque accru de dommages par le gel. Nous présenterons les résultats des projets réalisés en plantation ainsi qu’en milieu contrôlé sur la phénologie et l’adaptation des écotypes d’érable à sucre et décrirons les implications pour la mise en œuvre des pratiques de migration assistée.

Colloque: La gestion intégrée du risque de feu au Québec dans un contexte de changements climatiques: état de la situation et perspectives

26 avril, 14h à 17h
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  • À 15h40
    Philippe Gachon, professeur au Département de géographie, Université du Québec à Montréal (UQAM)

    Préparation: Prévisibilité des feux de forêt — identification et évaluation des risques

    Coauteurs: Jonathan Durand (UQAM), Clémence Benoit (UQAM), François Roberge (UQAM), Jonathan Boucher (RNCan), Yan Boulanger (RNCan)

    Nous présenterons différents travaux réalisés sur la prévisibilité des feux de forêt au Canada, notamment en utilisant le nouveau modèle régional du climat à très haute résolution (12 et 2,5 km) développé au Centre ESCER (Étude et Simulation du Climat à l’Échelle Régionale). Nous analyserons certains facteurs précurseurs des conditions de sécheresse et de chaleur qui favorisent les feux de forêt de grande envergure ou l’occurrence de valeurs extrêmes des indices forêt météo (IFM). En particulier, nous évaluerons les liens entre les IFM et les blocages atmosphériques à travers le Canada.

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