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Combattre l'infection chez le porc

2015-11-23

Le professeur du Département de chimie René Roy fait partie d'une équipe de chercheurs  qui a mis au point un prototype de vaccin conjugué contre les infections bactériennes chez le porc, en particulier contre la bactérie Streptococcus suis, l'un des pathogènes les plus importants en médecine porcine. Cette bactérie cause principalement des méningites et des septicémies chez les porcelets, tout en étant un agent de transmission de maladies aux humains. «Un brevet a été soumis et nous pouvons maintenant envisager la possibilité de passer à une autre étape», dit René Roy. Une importante compagnie pharmaceutique s'intéresse aux travaux des chercheurs et a déjà vérifié l'efficacité du vaccin chez le porc.

Le professeur et sa collaboratrice, l'immunologiste Mariela Segura, sont associés au Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole (CRIPA), un regroupement stratégique multidisciplinaire du Fonds de recherche du Québec Nature et technologies (FQRNT), basé à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Ce centre vise à produire des connaissances sur des agents microbiens ayant une importance majeure pour l'industrie porcine et avicole, ainsi que pour les risques de transmission d'infections de l'animal à l'homme.

«Malgré les progrès  accomplis dans les domaines de la thérapie antimicrobienne et de la vaccinologie, la médecine vétérinaire continue d'être confrontée à des infections causées par des bactéries, telles que les streptocoques», rappelle René Roy, qui est aussi titulaire de la Chaire de recherche du Canada en chimie thérapeutique et directeur du centre de recherche Pharmaqam sur la conception, les mécanismes d'action et la vectorisation des médicaments.

«Ces dernières années, la bactérie Streptococcus suis a été transmise à des humains en Asie et tend à se répandre en Europe», note le chercheur. Le vaccin ciblerait d'abord les porcelets, qui sont particulièrement vulnérables. Le développement d'un vaccin pour protéger l'homme, en particulier les personnes en contact direct avec les porcs malades, tels que les producteurs dans l'industrie porcine et les travailleurs des abattoirs, est aussi envisageable.

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Source :
Claude Gauvreau
ACTUALITÉS UQAM
23 novembre 2015

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Mise à jour: 31 mars 2023