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Comment mieux aider les aidants

2016-04-19

Une affaire de psychologie et… d’empathie.

Les aidants naturels sont souvent des partenaires de santé essentiels pour les personnes en perte d’autonomie. Mais ils ne sont pas toujours préparés pour les accompagner, constate Nancy Guberman, l’une des rares chercheuses à s’être penchées sur leur rôle.

Photo : Jean-François Leblanc

Longtemps professeure à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Nancy Guberman a vu la contribution des aidants naturels – ou proches aidants – prendre de plus en plus d’importance. Au point que, aujourd’hui, ils assurent entre 80% et 85% des services de maintien à domicile. Le personnel du secteur public n’y contribue qu’entre 10% et 15% de l’effort, note-t-elle, c’est à- dire 2,5 heures par semaine. À titre de comparaison, en France, la part du secteur public pour le maintien à domicile atteint 25 heures par semaine.

«Si leur travail était rémunéré à 12 $ l’heure, il en coûterait pas loin de 5 milliards de dollars au Québec, a-t-on déjà calculé, en 2003. Qu’en est-il aujourd’hui, alors que près de 400 000 personnes présentant des incapacités importantes bénéficient en majeure partie du soutien de leurs proches?»

Si, de façon générale, entre 60% et 80% de cette aide concerne les personnes âgées, pour le reste, elle profite par exemple aux jeunes affectés par des problèmes de santé mentale, aux personnes atteintes de sclérose en plaques, aux convalescents qui se remettent d’une chirurgie, etc.

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Source :
La recherche dans le réseau de l’Université du Québec
Volume 5, No 2, p. XII.

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Mise à jour: 23 mars 2023