Pratiqué au Canada depuis près de 40 ans, le hockey sonore est une adaptation de notre sport national pour les personnes ayant un handicap visuel. Les Hiboux de Montréal, premier club en importance au pays, disputent des rencontres depuis 1978. L'équipe a d'ailleurs participé, récemment, à un tournoi amical en marge des Jeux parapanaméricains de Toronto.

Contrairement au hockey sur luge, le hockey sonore n'est pas reconnu officiellement par le Comité international paralympique parce que, entre autres, la rondelle utilisée par les différents clubs en Amérique du Nord n'est pas uniforme, chaque équipe jouant avec son propre objet artisanal. Les Hiboux, par exemple, utilisent depuis plusieurs années une boite de conserve de 11 cm de diamètre par 18 cm de hauteur, peinte en noir. La «canne», comme la surnomment les joueurs, est fonctionnelle mais comporte deux inconvénients majeurs: elle se déforme au contact de la glace et des bâtons et sa trajectoire est imprévisible.
Pour remédier à ces problèmes, des chercheurs de l'École de design et du Département d'informatique, en collaboration avec les Hiboux, travaillent depuis plus d'un an à mettre au point une rondelle adaptée aux handicapés visuels. Le projet est supervisé par Anik Landry, agente de recherche et de planification au bureau du vice-recteur par intérim au Développement Marc Turgeon et responsable du Programme d'accès à l'égalité en emploi de l'UQAM.
Lire l'article complet
Source :
ACTUALITÉS UQAM
23 septembre 2015