Aller au contenu principal

De vraies portes ouvertes

2016-11-23

Pourquoi vouloir attirer au musée des personnes qui n’ont aucun désir d’y mettre les pieds? Une étudiante a enquêté.

En une quinzaine d’années, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a accueilli plus de 200 000 personnes qui n’auraient autrement jamais jeté un coup d’oeil à ses collections. Des personnes atteintes d’un trouble de santé mentale, des aînés défavorisés, des réfugiés et des analphabètes, pour ne citer que ces quelques exemples, ont tous franchi le seuil grâce à un programme communautaire appelé Le musée en partage.

Photo : MBAM

Ce programme a été instauré en 1999, après que le musée de la rue Sherbrooke eut mené une enquête sur la fréquentation de ses expositions. « La recherche a révélé que les visiteurs constituaient un groupe homogène, d’un certain niveau d’études et de Musée et les organismes communautaires partenaires.

«Si un groupe de sans-abri veut découvrir un artiste en particulier – Picasso, disons –, l’équipe prépare une activité en fonction de cet intérêt, explique Isabelle Desmeules. Et si un groupe de jeunes femmes souffrant de troubles alimentaires souhaite explorer la collection, on peut leur présenter des oeuvres en lien avec l’image corporelle et la nourriture.»  

Lire la suite >>>

Source :
Bulettin de la recherche
Octobre 2016, p 6.

Copyright © 2015  –  Université du Québec  –  Tous droits réservés  –  

Mise à jour: 31 mars 2023