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Des approches connexes

2016-10-28

À l’École nationale d’apprentissage de la marionnette (ENAM), de Chicoutimi, des gens âgés de 20 à 70 ans, atteints de problèmes de santé mentale, sont impliqués activement dans les différentes phases d’une création collective présentée devant public. On n’est pas ici dans une thérapie par l’art, mais plutôt dans l’intervention sociale. Ce genre d’approche connexe peut procurer tout de même un grand bien-être aux participants. Des scientifiques sont allées observer de près l’expérience, le temps de réaliser un projet de recherche.

Alain Corneau, ÉNAM.

«Avec la création de spectacles de marionnettes, l’ENAM offre un espace à ces gens. Elle les sort de l’isolement et de la stigmatisation, puis elle les amène à réorganiser leur quotidien en leur donnant une raison de se lever le matin et en les motivant à faire leur lunch, et à prendre l’autobus afin de réaliser quelque chose de positif», explique Marcelle Dubé, professeure en travail social à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), qui a dirigé le projet de recherche.

«Plusieurs patients ont repris goût à jouer un rôle actif en société. Certains ont même dit qu’ils avaient repris goût à la vie», indique Ève Lamoureux, professeure en histoire de l’art à l’UQAM, qui a aussi travaillé au projet.

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Source :
Bulletin de la recherche
Octobre 2016, p. 13-14.

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Mise à jour: 16 mars 2023