Aller au contenu principal

Des recherches approfondissent les connaissances sur le traitement des eaux minières

2018-03-12

Un projet de recherche issu d’un partenariat entre l’Institut de recherche en mines et environnement UQAT-Polytechnique (IRME), le Centre technologique des résidus industriels (CTRI) du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, les mines Agnico Eagle ainsi que l’entreprise Mabarex a permis d’améliorer le traitement des eaux minières contaminées par les cyanures et leurs dérivés. Le rapport final des travaux portant sur les problématiques rencontrées lors du traitement des effluents à la mine LaRonde a récemment été déposé.

Selon Pierre-Olivier Gendron, spécialiste en traitement des eaux chez Agnico Eagle, les résultats de ce projet de recherche sont d’une grande importance pour l’industrie minière :« Les essais réalisés dans le cadre du projet ont permis de valider l’approche que nous voulions appliquer afin d’implémenter un circuit de dénitrification au sein de notre usine de traitement biologique des eaux. Les résultats de ces travaux ont permis de valider différents coûts de traitement tout en permettant des échanges entre les participants. Ces investissements permettent de situer la division LaRonde comme chef de file dans le traitement biologique des eaux minières au Québec ».

La première étape du projet a consisté à caractériser de façon approfondie les effluents de la mine LaRonde à différentes étapes du traitement. Puis, les chercheurs Carmen M. Neculita (IRME UQAT-Polytechnique), Thomas Genty et Robin Potvin (CEGEPAT-CTRI) ont testé les méthodes de prétraitement des effluents utilisées par la mine afin de proposer des pistes de solution pour le traitement des contaminants. L’entreprise Mabarex, spécialisée dans les procédés de traitement de l'eau, a quant à elle collaboré à l’analyse de la faisabilité des solutions proposées et des coûts associés à leur application.

Les chercheurs rappellent l’importance du transfert des connaissances et l’échange d’expertise :« En réunissant des chercheurs universitaires et collégiaux, des spécialistes de l’industrie et un consultant spécialisé dans le traitement des eaux, ce projet a permis d’amener nos travaux du laboratoire au site minier et d’y appliquer la recherche ». Les étudiants formés dans le cadre de ces travaux de recherche sont maintenant en mesure de poursuivre le transfert d’expertise au sein de l’industrie minière. Au total, une stagiaire post-doctorante, un étudiant à la maîtrise, trois étudiants aux études supérieures spécialisées (DESS) et dix stagiaires collégiaux et universitaires ont contribué au projet.

Rappelons que cet important projet, de plus d’un million de dollars, s’est échelonné de 2013 à 2017 et a bénéficié d’un support financier par les deux entreprises partenaires pour un montant de 375 000 $, en plus d’un support de 732 250 $ de la part du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) via le programme Projet d’innovation pour les universités et les collèges (INNOV-UC).

- 30 -

Source :
Stéphanie Duchesne, directrice
Service des communications et du recrutement
819 762-0971 poste 2222

Copyright © 2015  –  Université du Québec  –  Tous droits réservés  –  

Mise à jour: 27 mars 2023