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Déversement des eaux usées de Montréal

2015-12-02

Une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) démontre que les importants déversements d’eaux usées montréalaises dans le fleuve Saint-Laurent, survenus en novembre dernier, ont eu des impacts environnementaux négatifs, principalement dans des zones situées à proximité de la métropole.

Michel Péloquin, maire de Sainte-Anne-de-Sorel, Karine Saucier, étudiante à la maîtrise en sciences de l’environnement, et Gilbert Cabana, professeur au Département des sciences de l’environnement de l’UQTR. (Photo : Maude Montembeault, RDI).

«Avant, pendant et après ces déversements, nous avons récolté des échantillons d’eau à divers endroits sur le fleuve, de Montréal à Bécancour. En ce qui concerne plus spécifiquement les coliformes fécaux, indicateurs de pollution organique, nous avons constaté une augmentation très importante au nord de l’île Sainte-Thérèse et près de Pointe-aux-Trembles. Cependant, à partir de Sorel-Tracy et jusqu’à Bécancour, les déversements n’ont pas eu d’impact sur les taux habituels de coliformes», explique le professeur Gilbert Cabana du Département des sciences de l’environnement de l’UQTR, qui a effectué les prélèvements sur le fleuve.

Dans les zones les plus affectées par les déversements, à proximité de Montréal, le taux de coliformes présents (nombre de colonies bactériennes par 100 ml d’eau) est passé de moins de 20 à quelque 5000, après les déversements. Rappelons qu’un taux supérieur à 200 rend les eaux impropres à la baignade.

Îles de Sorel : des taux toujours très élevés

Les mesures prises par l’équipe du professeur Cabana ont permis de constater, une fois de plus, que certaines portions du fleuve présentent toujours des taux extrêmement élevés de coliformes.

«Dans les îles de Sorel, nous mesurons des taux pouvant aller au-delà de 6000, et ce, peu importe que ce soit avant, pendant ou après les grands déversements de Montréal. Il s’agit donc d’un secteur particulièrement affecté par les différents rejets en amont du fleuve», explique le professeur Cabana.

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Source :
Françoise Descoteaux
EnTête, 1 décembre 2015.

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Mise à jour: 16 mars 2023