«L'enjeu principal de mon élection était l'autonomie de l'École. Nous avons réalisé des progrès, mais il faut poursuivre nos représentations», affirme Stéphane Pallage. Parvenu à mi-mandat, le doyen de l'École des sciences de la gestion (ESG) mesure le travail qui reste à accomplir en regard du plan de développement stratégique 2013-2018 de l'ESG.

La récente réorganisation de la Direction de l'UQAM est un pas dans la bonne direction, souligne Stéphane Pallage. «Le recteur a élevé les doyens au niveau des vice-recteurs et cela nous donne la possibilité de mieux faire valoir les particularités de nos facultés.» Ce que le doyen souhaite toutefois, c'est la possibilité pour l'école de gérer elle-même son budget. «Plutôt que de recevoir plusieurs enveloppes budgétaires ne nous laissant que peu de marge de manoeuvre, nous aimerions recevoir une ou deux enveloppes et effectuer nos propres choix budgétaires, explique-t-il. Nous aurions ainsi la liberté de prendre des décisions stratégiques pour notre école.» Le doyen insiste: il milite pour une plus grande autonomie de l'ESG au sein de l'UQAM et rien de plus.
La reconnaissance de la personnalité distinctive de l'ESG et du domaine particulier dans lequel elle évolue est une autre préoccupation du doyen. «Nos concurrents - HEC Montréal, John Molson School of Business et Desautels Faculty of Management - sont féroces. D'où notre mobilisation pour une stratégie de marque distinctive et des efforts de promotion particuliers. Nous souhaitons mettre de l'avant qu'avec nos 15 000 étudiants, nos quelque 300 professeurs et plus de 300 chargés de cours actifs, nous sommes la plus grande école de gestion au Canada et la plus grande école de gestion francophone au monde.»
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Sur la photo : Stéphane Pallage.
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ACTUALITÉS UQAM
22 septembre 2015