Le projet de loi C-92 du gouvernement fédéral permettra de reconnaître qu’en matière de protection de la jeunesse, la solution repose sur le pouvoir des peuples autochtones de légiférer et de dispenser leurs propres services plutôt que sur l’adaptation des lois provinciales.
C’est ce que souligne entre autres la professeure Christiane Guay, du Département de travail social, dans un texte d’analyse publié dans La Presse + du 7 mars 2019. Spécialiste des dossiers autochtones, elle explique que C-92 propose un ‘changement radical’ en matière de protection de la jeunesse.
Dans ce texte intitulé ‘Protection des enfants autochtones : un projet de loi à parfaire’, la professeure Guay souligne également que dans l’ensemble du pays, la moitié des enfants qui sont placés en famille d’accueil sont autochtones.
Au-delà du projet de loi C-92, le succès de cette réforme dépend du financement qui sera accordé aux organisations autochtones. Ce financement ne doit pas être conditionnel à la signature des ententes de coordination. Il doit aussi être la hauteur des besoins, écrit Christiane Guay dans son analyse.
Source :
Service des communications
UQO, 27 février 2019