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Équité en recherche

2018-10-01
Sarah Dickinson-Hyams, représentante de l'organisme Advance Higher Education, qui a implanté l'initiative Athena SWAN en Grande-Bretagne.Photo: Nathalie St-Pierre

L'UQAM est l'hôte d'une séance de consultation visant à adapter l'initiative Athena SWAN au contexte canadien.

Une séance de consultation sur l’adaptation canadienne de l’initiative Athena SWAN (Scientific Women’s Academic Network) a eu lieu à l’UQAM, le 1er octobre dernier. En vertu de ce programme, qui a vu le jour en Grande-Bretagne en 2005 et qui est aujourd’hui reconnu internationalement, une mention est accordée aux établissements d’enseignement supérieur qui adoptent des pratiques favorisant l’équité, la diversité et l’inclusion dans le milieu de la recherche, particulièrement dans le secteur des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

Plus de 75 personnes des quatre coins du Québec, provenant des établissements d’enseignement postsecondaire, de groupes de recherche, des Fonds de recherche du Québec et du gouvernement ont assisté à la séance. La vice-rectrice à la Recherche et à la création, Catherine Mounier, a prononcé le mot de bienvenue. La rencontre était animée par des représentants du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), responsable de piloter le projet au Canada, et de l’organisme Advance Higher Education, qui l'a implanté en Grande-Bretagne.

À l’initiative de Kirsty Duncan, ministre canadienne des Sciences et des Sports, cette consultation vise à connaître le point de vue des établissements d’enseignement postsecondaire sur la façon d’adapter l’initiative Athena SWAN à la réalité canadienne. Le gouvernement fédéral a déjà annoncé que le nom de l’initiative sera modifié et que la version canadienne visera les quatre groupes désignés aux fins de l’équité en matière d'emploi – les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres des minorités visibles. D’autres séances similaires ont lieu à Vancouver, Calgary, Winnipeg, Halifax et Toronto.

Des études menées en Grande-Bretagne ont démontré les retombées positives de l'initiative, dont l'avancement professionnel des femmes et un effet positif sur le changement d'attitude et de culture dans les établissements d’enseignement supérieur.

Source :
Jean-François Ducharme 
UQAM, 1er octobre 2018

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Mise à jour: 16 mars 2023