Le professeur Frédérik Doyon de l’Institut des Sciences de la Forêt tempérée (ISFORT) obtient une subvention de recherche de 517 000 $ sur quatre ans pour le projet intitulé « Foret s’adapter : pour le développement d’une sylviculture favorisant l’adaptation des forêts de la vallée du Haut-St-Laurent aux changements globaux ».
Sur la photo de gauche à droite: Sylvain Delagrange (UQO), Travis Logan (Ouranos), Marie-Ève Roy (UQO), Frédérik Doyon (UQO), David Rivest (UQO), Philippe Nolet (UQO), Christian Messier (UQO), Isabelle Aubin (Service canadien des forêts), François Girard (UdeM), Angélique, Dupuch (UQO), Maxime D’Amours (UdeM), Caroline Gagné (UQAM).Les objectifs de ce projet sont premièrement d’étudier la vulnérabilité des forêts à la sècheresse, aux polluants atmosphériques, aux insectes ravageurs et aux plantes envahissantes et exotiques, et deuxièmement, de développer des options sylvicoles qui puissent améliorer les capacités de la forêt à s’adapter à ces menaces.
Cette recherche impliquera plusieurs chercheurs de l’ISFORT et du Centre d’étude de la forêt (CEF) dont Christian Messier, François Lorenzetti, Philippe Nolet, David Rivest, Angélique Dupuch, Sylvain Delagrange et Jérôme Dupras, ainsi que la chercheure Isabelle Aubin du Service canadien des forêts et le professeur François Girard, de l’Université de Montréal. Le projet contribuera à la formation de sept étudiants à la maîtrise en sciences naturelles, de deux doctorants ainsi que deux stagiaires postdoctoraux.
Ces travaux se feront en collaboration avec un partenaire industriel, soit la Coop des Frontières (231 000$). Pour la Coop des Frontières, il y aura des retombées significatives puisqu’elle voit dans ce projet une occasion de développer le secteur forestier en créant une dynamique autour d’options sylvicoles et de procédures d’aménagement basées sur une meilleure évaluation des vulnérabilités. La collaboration du Consortium Ouranos est aussi notable dans ce projet puisqu’il contribuera en argent (45 000$) et en nature avec leur expertise. Fort de ces deux appuis, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) complémente le financement du projet du professeur Doyon via son programme de subvention de recherche et développement coopératif à raison de 241 320$.
« Grâce à ce financement, nous pourrons travailler au développement d’approches sylvicoles qui permettront d’intégrer les facteurs de risques des forêts aux changements globaux afin de les rendre moins vulnérables. Je suis particulièrement fier d’avoir pu mobiliser près d’une douzaine d’intervenants de la région de la Montérégie autour de cette question dans le cadre de ce projet. Ce projet aura non seulement des répercussions scientifiques, mais aussi des retombées appliquées importantes », mentionne le professeur Doyon.
Source :
Service des communications
UQO