Depuis qu'elle a entamé ses études en psychoéducation au Centre universitaire de l'UQTR à Québec, Geneviève Lévesque se plaît à faire de la recherche. Durant sa maîtrise, elle a étudié les liens entre l'identité, l'adaptation psychosociale et l'engagement scolaire de jeunes femmes dans deux contextes éducatifs : l'éducation des adultes et l'université.
Ses résultats sont fascinants : «Pour ces deux groupes de femmes, on constate que l'estime de soi joue un rôle crucial sur le niveau de détresse psychologique et d'engagement scolaire», explique Geneviève, qui met également en évidence le fait que les raccrocheuses vivent beaucoup plus de détresse psychologique que les universitaires. Elle ajoute : «Au plan identitaire, il ressort toutefois que les jeunes femmes qui raccrochent à la formation générale des adultes se fixent et s'engagent plus tôt dans leurs choix de vie.»
Les recherches de deuxième cycle ne sont que la pointe de l'iceberg pour la jeune chercheuse. Elle commence donc dès janvier 2015 un doctorat pour plonger plus à fond dans l'objet d'études qui la passionne : les jeunes en transition. Cette fois, elle s'intéresse à la motivation, à l'identité et au bien-être psychologique chez les jeunes universitaires. La collecte de données est déjà commencée et se fait prometteuse. Des étudiants sont suivis sur une période de trois ans, ce qui permettra à Geneviève d'examiner les trois variables à l'étude en lien avec la persévérance scolaire.
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Source :
Marie-Christine Plamondon
EnTête, 16 février 2015