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Improvisation en santé

2015-05-05

Au Québec, les façons de travailler de quelque 290 000 personnes - un travailleur sur six - seront bouleversées par la réforme du réseau de la santé et des services sociaux imposée par le ministre Gaétan Barrette avec la loi 10. «Cette réforme est d'une ampleur sans précédent», affirme Monique Aubry, professeure au Département de management et technologie de l'ESG UQAM.

«Je ne me prononce pas sur le fond du projet - simplifier l'accès aux soins et aux services -, dit-elle, mais sur la façon dont cela est mené.» Pour cette spécialiste de la gestion de projet, qui suit depuis près de 10 ans les transformations majeures en cours dans trois centres hospitaliers universitaires montréalais, l'improvisation qui entoure l'implantation de cette réforme est inacceptable. «Quand les employés du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) sont déménagés, le 26 avril dernier, ils étaient prêts et savaient ce qu'il y avait à faire, rapporte-t-elle. Avec la loi 10, on abolit des structures, on crée des méga-centres et les gens qui s'y retrouvent ne savent pas, à ce jour, comment travailler ensemble et ce que doivent être les responsabilités de chacun.»

Le 1er avril, date d'entrée en vigueur de la loi, 182 Centres de santé et de services sociaux ont été fusionnés pour en réduire le nombre à 34. Les 18 Agences de santé et de services sociaux ont été abolies, remplacées par les Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS).

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Source :
Marie-Claude Bourdon
ACTUALITÉS UQAM
4 Mai 2015

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Mise à jour: 16 mars 2023