Ce mardi 1er décembre, la première Maison du logiciel libre (ML2) a ouvert ses portes à l’École de technologie supérieure (ÉTS), au cœur du Quartier de l’innovation (QI), avec le soutien de Google et Savoir-faire Linux. Plus de 125 universitaires, étudiants, membres de l’industrie et de la communauté du logiciel libre ont assisté au lancement officiel de cette nouvelle entité taillée sur mesure pour répondre aux besoins de l’industrie et à ceux de la formation en génie logiciel.

Le directeur général de l’ÉTS, Pierre Dumouchel, le directeur général du QI, Damien Silès, le directeur de Google Montréal, Shibl Mourad, et le directeur du Département de génie logiciel et des technologies de l’information de l’ÉTS, Jean-Marc Robert, ont partagé la tribune pour présenter aux invités les différents objectifs visés par cette nouvelle collaboration.
Sur le plan de la formation en génie, « les stages en industrie ont fait leurs preuves depuis longtemps en matière de développement de compétences et d’employabilité. Le génie logiciel n’échappe pas à la règle, explique Jean-Marc Robert.
Les stages permettent aux étudiants d’identifier leur intérêt pour un domaine particulier et éventuellement d’en faire une spécialité. Ils permettent aussi de créer des contacts avec différents employeurs et de se familiariser avec leurs besoins respectifs.
Dans la plupart des cas cependant, les stagiaires collaborent à des projets propriétaires. Par conséquent, les employeurs éventuels n’ont pas la possibilité d’examiner la qualité de leur travail en programmation. Or, les projets développés dans la Maison du logiciel libre par des étudiants qui réalisent leur projet de fin d’études (PFE), leur stage obligatoire ou leur mémoire de maîtrise augmenteront leur potentiel d’embauche, car ils seront exécutés dans un code source ouvert, donc accessible », précise-t-il.
Au chapitre de l’innovation, Damien Silès a rappelé le caractère avant-gardiste de la ML2 qui réunit les intérêts de la formation et de la recherche et ceux l’industrie montréalaise dans un écosystème propice au rayonnement de la connaissance, en plein cœur du Quartier de l’innovation.
La communauté d’intérêt entre Google et l’ÉTS a naturellement été soulignée par Pierre Dumouchel, qui a rappelé sa volonté d’accroître le rayonnement de l’École sur le plan national et international. «En collaborant avec plusieurs grandes universités québécoises et la communauté élargie du logiciel libre dont certains joueurs majeurs de l’industrie, comme Google et Savoir-faire Linux, la Maison du logiciel libre s’attire l’attention d’un vaste public, car il s’agit d’un concept unique au monde. L’ÉTS devient donc un lieu de rendez-vous privilégié pour former la relève d’ici et d’ailleurs dans le domaine de la programmation ».
Une réalité confirmée par le directeur de Google Montréal, Shibl Mourad. « Si Google est installé à Montréal, c’est pour l’expertise qu’on y retrouve. Les professionnels du logiciel qui travaillent à Montréal sont ici parce qu’ils sont des experts mondiaux dans ce qu’ils font. On ne s’étonne donc pas de retrouver dans la métropole québécoise le plus important département universitaire canadien en logiciel, ici même à l’ÉTS. Dans ce contexte le choix de l’ÉTS pour implanter la Maison du logiciel libre s’est imposé de lui-même ».
Rappelons que le Département de génie logiciel a été créé en 2004. Les entreprises québécoises étaient à la recherche active d’une main-d’œuvre spécialisée trop peu présente et il était du devoir de l’ÉTS de répondre à cette demande pressante.
Les invités ont également pu visiter quelques kiosques et y rencontrer les représentants de Google Montréal, de Savoir-faire Linux et ceux de clubs scientifiques étudiants en lien avec le logiciel libre, dont ApplETS – Ingénierie mobile, et Cedille – Logiciels libres et embarqués.
La Maison du logiciel libre est située au rez-de-chaussée du Pavillon A de l’ÉTS, au 1100, rue Notre-Dame Ouest.
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Pour information :
Service des communications, ÉTS
Emmanuelle Berthou
Tél.: 514 396-8427 Portable : 514 996-6799