Comment renforcer la présence des femmes dans le monde de l'informatique et des nouvelles technologies de l'information et de la communication? Comment mettre en valeur leurs contributions à la recherche dans ces domaines? Ces questions seront au centre des discussions lors de la deuxième édition de la Canadian Celebration of Women in Computing (CAN-CWiC ), qui se déroulera au Centre Sheraton de Montréal, les 3 et 4 novembre prochains.

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Co-organisé par l’Association for Computing Machinery (ACM) et l'UQAM, cet événement d'envergure rassemblera quelque 500 personnes, en majorité des étudiantes en informatique d'universités canadiennes, tous cycles confondus, ainsi que des chercheuses, des professionnelles et des représentantes de l'industrie.
«Rassemblant des milliers de membres à travers le monde, l'ACM est une association internationale qui vise à soutenir la recherche en informatiques», précise la professeure du Département d'informatique Naouel Moha, présidente du comité organisateur de la rencontre.
L'événement propose une gamme d'activités visant à promouvoir le rôle des femmes en informatique et à mettre en relief leurs contributions dans la création des technologies du futur : conférences, panels, ateliers, réseautage, foire professionnelle, compétition de programmation. «Au banquet d'ouverture, le soir du 3 novembre, la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, ancienne astronaute, s'appuiera sur son propre parcours pour livrer un message vidéo visant à encourager les étudiantes à entreprendre des carrières dans les secteurs de l'informatique et des technologies», souligne Naouel Moha.
Des enjeux d'actualité plus généraux seront aussi abordés: les avancées en technologies numériques, l'intelligence artificielle dans la santé et le commerce électronique, la ville intelligente, les arts électroniques et les questions de sécurité et de protection de la vie privée.
Le syndrome de l'imposteur
Le monde de l'informatique, on le sait, demeure une chasse-gardée masculine, tant à l'université que dans l'industrie. «Les femmes connaissent encore peu les possibilités de carrière en informatique et dans les nouvelles technologies, dit la professeure. Dans l'industrie des jeux vidéo, par exemple, où les hommes sont fortement majoritaires, plusieurs femmes souffrent du syndrome de l'imposteur. Malgré tout, les femmes sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes importants dans différentes entreprises et organisations, que ce soit à titre de directrice des opérations, d'ingénieure, de développeur senior ou de leader dans des équipes d'analyse de données et de sécurité informatique.»
Source :
Claude Gauvreau
UQAM, 31 octobre 2017