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Intervenants en plein air

2016-03-15

À compter de l'automne 2016, l'UQAM offrira un nouveau programme court de deuxième cycle en intervention en contexte de plein air. Elle devient ainsi la première université québécoise à former des intervenants en plein air au deuxième cycle.

«Le plein air jouit d'une popularité croissante dans les écoles, les centres de loisirs, les camps de vacances et les entreprises en tourisme d'aventure, affirme Patrick Daigle, chargé de cours au Département des sciences de l'activité physique, qui a mis le programme sur pied en collaboration avec les professeurs Johanne Grenier et Tegwen Gadais. Il existe un réel besoin pour une formation professionnelle plus poussée chez les intervenants.»

Le programme se différencie des formations offertes au collégial ou au premier cycle par ses aspects théoriques. «Nous voulons surtout développer l'intention pédagogique derrière la pratique du plein air, ou pourquoi un enseignant ou un intervenant devrait-il amener un groupe en plein air», ajoute celui qui est aussi diplômé de la maîtrise en éducation, guide en plein air et éducateur physique.

Programme flexible

Créés spécifiquement pour le nouveau programme, les quatre cours obligatoires touchent différents aspects du plein air, soit les enjeux juridiques, l'éducation relative à l'environnement, la physiologie de l'exercice en contexte extrême – dans des milieux très froids, par exemple – et les modèles et stratégies d'intervention développés autant au Québec qu'à l'étranger. Les cours seront offerts à la fois en cadre urbain, semi-urbain et naturel, et des conférenciers de différents milieux seront régulièrement invités. Afin de faciliter la conciliation travail-études et permettre à des étudiants de l'extérieur de Montréal de s'inscrire au programme, les cours seront offerts la fin de semaine.

Le projet d'intervention réalisé en fin de parcours pourra, au choix de l'étudiant, se faire en contexte pratique ou mener à une recherche scientifique. «Très peu de recherches sur le plein air ont été faites au Québec, et celles effectuées aux États-Unis et en France commencent à dater, affirme Tegwen Gadais. Pourtant, les sujets de recherche sont nombreux dans ce domaine en expansion. Il est clair que des avancées en recherche pourraient avoir des répercussions positives dans tous les contextes de plein air.»

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Source :
Jean-François Ducharme
UQAM, 9 mars 2016

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Mise à jour: 16 mars 2023