L’Amicale Autochtone UQO a tenu sa Journée autochtone 2017, le vendredi 24 mars, une édition qui avait comme thème l’accès aux études supérieures.

Nicholas Lucas-Rancourt, étudiant au baccalauréat en enseignement au secondaire et codirecteur de l’Amicale Autochtone UQO, a souhaité la bienvenue à une soixantaine de personnes réunies au pavillon Alexandre-Taché. « Cette année, la journée se concentre sur les études postsecondaires. Selon nous, les études supérieures sont un moyen pour les autochtones de s’émanciper. Attention, ce n’est pas de devenir non Indien, mais bien de s’émanciper, d’être libre en tant qu’autochtone, en tant que membre des Premières nations. »
Membre de la nation Micmac, Nicholas affirme qu’il ne faut pas qu’éducation rime avec assimilation pour les étudiants autochtones. La Journée autochtone est le point culminant de l’année pour l’Amicale, qui est dirigée depuis deux ans par un nouveau groupe. « L’Amicale connaît un nouvel essor. On participe davantage à d’autres activités, par exemple le récent colloque en éducation à l’UQO », a dit l'étudiant qui fait partie de la nation Micmac.
Le recteur de l’UQO, Denis Harrisson, a rappelé qu’il y a de nombreuses communautés autochtones à Gatineau. En plus de l’Amicale, l’UQO est aussi l’hôte de la Chaire de recherche du Canada sur la gouvernance autochtone et du territoire du professeur Thibault Martin.
Le recteur a souligné qu’au Canada, 86 % des universités offrent des services spécialisés aux étudiants autochtones. L’UQO en fait partie, avec l’Amicale et la chaire.
Monsieur Harrisson souhaite cependant que l’Université puisse développer davantage de services et de programmes pour les étudiants autochtones, afin de faire partie des établissements qui offrent aussi des programmes de transition vers le niveau d’études à l’université. « Je voudrais que l’UQO fasse partie du groupe sélect de 33 % des universités au Canada qui offrent des programmes ciblés pour les autochtones. Avec le Bureau de liaison, c’est ce que nous allons tenter de faire au cours des prochains mois, des prochaines années. »
Source :
Service des communications
UQO, 24 mars 2017