2016-03-09
La professeure Isabelle Bourgeois a récemment publié un article dans « Evaluation Journal of Australasia » (vol. 16 no 1 2016, pp. 11-18) intitulé « Performance measurement as precursor to organizational evaluation capacity building ».
Résumé
Cet article présente la mesure de la performance comme un élément essentiel au renforcement des capacités organisationnelles en évaluation des administrations publiques. En effet, ces deux fonctions contribuent toutes deux à l’amélioration des politiques publiques et à la gestion des ressources de façon complémentaire : la mesure du rendement (communément appelée « suivi ») permet la production de données en continu qui portent sur les extrants des programmes ainsi que leurs résultats immédiats, tandis que l’évaluation jette un regard ponctuel sur l’impact de ces politiques sur le terrain.
Cependant, les données probantes produites par les deux mécanismes ne sont généralement pas utilisées à leur plein potentiel. Afin de résoudre cette situation, l’article tente d’établir un pont entre ces deux fonctions. Selon l’auteure, la mesure du rendement pourrait agir comme un élément déclencheur qui mènerait, à terme, à une plus grande capacité organisationnelle en évaluation.
Pour ce faire, l’article présente une analyse exhaustive de cinq modèles qui décrivent la capacité organisationnelle en évaluation, tout en faisant ressortir les éléments reliés à la mesure du rendement dans chacun de ces modèles. Une stratégie organisationnelle de renforcement des capacités, qui met en relief une culture d’apprentissage et qui valorise la collecte et l’analyse des données probantes, permettra, à terme, d’améliorer la gestion axée sur les résultats et de produire des évaluations utiles.
Lire l’article au complet (en anglais, PDF)
Cet article présente la mesure de la performance comme un élément essentiel au renforcement des capacités organisationnelles en évaluation des administrations publiques. En effet, ces deux fonctions contribuent toutes deux à l’amélioration des politiques publiques et à la gestion des ressources de façon complémentaire : la mesure du rendement (communément appelée « suivi ») permet la production de données en continu qui portent sur les extrants des programmes ainsi que leurs résultats immédiats, tandis que l’évaluation jette un regard ponctuel sur l’impact de ces politiques sur le terrain.
Cependant, les données probantes produites par les deux mécanismes ne sont généralement pas utilisées à leur plein potentiel. Afin de résoudre cette situation, l’article tente d’établir un pont entre ces deux fonctions. Selon l’auteure, la mesure du rendement pourrait agir comme un élément déclencheur qui mènerait, à terme, à une plus grande capacité organisationnelle en évaluation.
Pour ce faire, l’article présente une analyse exhaustive de cinq modèles qui décrivent la capacité organisationnelle en évaluation, tout en faisant ressortir les éléments reliés à la mesure du rendement dans chacun de ces modèles. Une stratégie organisationnelle de renforcement des capacités, qui met en relief une culture d’apprentissage et qui valorise la collecte et l’analyse des données probantes, permettra, à terme, d’améliorer la gestion axée sur les résultats et de produire des évaluations utiles.
Lire l’article au complet (en anglais, PDF)
Source :
Service des communications
Service des communications
ENAP, 8 mars 2016