Yao Assogba, professeur émérite à l'UQO, lance cette semaine son autobiographie, un livre qui attire déjà les éloges et l’attention des médias.
Dans ce livre intitulé Des collines d’Atakpamé aux collines de la Gatineau - Le parcours d’un enfant ifè, le professeur Assogba raconte son parcours exceptionnel du Togo au Québec. Fils de cultivateurs pauvres d’Atkpamé au Togo, il a travaillé fort pour finalement devenir professeur émérite et sociologue reconnu.
LA CONFÉRENCE-LANCEMENT DU LIVRE DE YAO ASSOGBA SE TIENDRA À L’AGORA DU PAVILLON LUCIEN-BRAULT, DE 16 H À 18 H, LE JEUDI 18 OCTOBRE 2018
Le professeur Assogba parle d’un parcours prédestiné qui l’a emmené au Canada à la fin des années 1970s en pleine Crise d’octobre. Son intégration s’est bien passée grâce à l’aide d’une famille d’accueil québécoise.
En entrevue au Téléjournal Ottawa-Gatineau, Yao Assogba dit avoir écrit un livre à cœur ouvert dans lequel il relate des chapitres de sa vie qu’il n’a jamais dévoilés. « Je voulais écrire mon autobiographie pour être clair et ouvert. Ma fille Sika Assogba a écrit la préface, et c’est tellement émouvant que, quand j’ai lu ça, j’ai pleuré. »
Au moment où la question de l’intégration fait les manchettes, Yao Assogba estime que le Québec est condamné à être multiculturel et il prône le vivre-ensemble.
Sur la pochette du livre, l’auteur résume son autobiographie comme suit :
L’autobiographie Des collines d’Atakpamé aux collines de la Gatineau raconte l’exceptionnel parcours de Yao Assogba, ce fils de cultivateurs pauvres d’Atakpamé au Togo, devenu professeur émérite de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) au Canada, métier auquel le prédestinait dès sa naissance l’oracle de la divinité ifa.
Yao Assogba nous rappelle l’histoire et la culture de ses ancêtres ifè venus d’Ilé-Ifè au Nigeria s’installer au XVIIIe siècle dans la cité d’Atakpamé où il a grandi. Il raconte sa trajectoire de vie du jeune enfant ifè, d’élève sur les bancs de l’école au Togo jusqu’à l’adulte qui a obtenu son doctorat en sociologie de l’éducation à l’Université Laval à Québec. Il évoque les embûches qui se sont dressées tout au long de son parcours et comment elles se sont levées pour que son destin se réalise.
C’est à Gatineau avec sa famille afro-québécoise que l’auteur a mené sa carrière de professeur durant vingt-sept ans (1986-2013). En novembre 2000, il est endeuillé de son fils de 18 ans, Lani, qui s’est enlevé la vie alors qu’il traversait une période de grande détresse psychologique. La Fondation Lani a été créée en 2001 pour appuyer des projets de promotion de la vie dans une perspective de prévention du suicide chez les jeunes de 12 à 25 ans.
Intégré à la société québécoise, Yao Assogba a pris part par ses écrits aux grands débats de son pays d’accueil, tout en s’impliquant activement au sein de la diaspora togolaise. Ainsi, ce sont également des pans de l’histoire du Togo, de la diaspora togolaise et du Québec des cinquante dernières années qui sont évoqués avec franchise et émotion dans son autobiographie.
Le livre de Yao Assogba se vendra à 25 $ et 5 $ de chaque livre vendu iront à la Fondation Lani dont la mission est d’appuyer des projets de promotion de la vie dans une perspective de prévention du suicide chez les jeunes de 12 à 25 ans.
Entrevue Les malins, émission du 13 octobre 2018
Source :
Service des communications
UQO, 15 octobre 2018
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