La professeure Stéphanie Gagnon s'intéresse à la manière dont l'implantation de changements se réalise concrètement d'un point de vue comparatif dans des organisations policières. Elle a récemment présenté les résultats de sa recherche sur la traduction de la philosophie de police communautaire dans les pratiques policières au Séminaire Intersection.

Le Séminaire Intersection consiste en une « rencontre annuelle où sont conviés tous les intervenants intéressés par l’approche de police communautaire ». L’édition 2016 a eu lieu les 13 et 14 octobre et portait sur les Enjeux de criminalité et de sécurité quotidienne : stratégies proactives. Stéphanie Gagnon et Malia Lachichi (étudiante à la maîtrise à HEC Montréal) présentaient à quatre reprises l’atelier intitulé Regard prospectif sur la police communautaire : Une comparaison de trois organisations.
La présentation a mis en évidence le fait que les événements historiques et les aspects contextuels de chaque corps policier ont considérablement marqué l’implantation de la philosophie de police communautaire. En fait, les trois organisations ont opté pour des stratégies d’implantation totalement différentes (changement radical dans un cas, projet pilote dans un autre et fusion dans un dernier cas). Le modèle de police communautaire a été traduit dans des formes structurelles variées.
Ces différentes façons de rendre concrète la philosophie de police communautaire ont mené à l’identification de six enjeux relatifs à la traduction de la philosophie de police communautaire pour les milieux.
Source :
Service des communications
ENAP, 28 novembre 2016