La professeure Caroline Caron, du Département des sciences sociales, remporte le Prix du Canada 2016 remis par la Fédération des sciences humaines pour son livre Vues, mais non entendues. Les adolescentes québécoises et l'hypersexualisation.

La Fédération des sciences humaines a annoncé les gagnants, le mardi 11 avril 2016.
En attribuant son prix à la professeur Caron, le jury a déclaré : « Par son étude rigoureuse et magistrale d’un phénomène social hautement médiatisé, objet de multiples controverses, Caroline Caron redonne une voix aux jeunes filles leur identité et leur propre conscience. Dans l’actuel contexte pancanadien et québécois de l’objectification constante (et souvent dangereuse) des jeunes filles et de leur corps, cette importante étude vient à point nommé pour aider à poser les questions justes et pertinentes sur ce sujet d’une actualité brûlante. »
« Ces livres sont représentatifs de l’érudition phénoménale produite dans notre pays », a déclaré pour sa part Stephen Toope, président de la Fédération des sciences humaines. Deux parmi les lauréats de cette année examinent l’histoire du Québec—l’un sous l’angle de deux familles influentes qui ont contribué à façonner les forces économiques et sociales de la province, l’autre se penchant sur l’influence qu’ont exercée les habitudes alimentaires sur la culture et la santé de la population. Les deux autres gagnants présentent des points de vue qui ne sont pas souvent entendus dans les débats publics—l’une étudiant les pratiques traditionnelles et respectueuses de l’environnement des peuples autochtones, l’autre sondant le point de vue des jeunes femmes sur « l’hypersexualisation » de la jeunesse dans les médias. « Chacun de ces ouvrages contribue à la compréhension qu’ont les Canadiens de notre société; la pertinence de notre histoire à l’égard des facteurs qui composent notre identité d’aujourd’hui et la manière dont nous pourrions façonner notre avenir », a-t-il ajouté.
Source :
Service des communications
UQO