Spécialiste de la psychologie du vieillissement, la professeure Guilhème Pérodeau, du Département de psychoéducation et de psychologie, affirme qu’il faut changer le regard face au vieillissement et combattre l’âgisme.
Ses recherches ont d’ailleurs attiré l’attention du quotidien Le Devoir, qui publie un article de fond dans sa section Société du samedi 16 février 2019.
Les baby-boomers, qui ont atteint l’âge de 55 à 73 ans, sont plus scolarisés que les générations précédentes et ils acceptent de parler de leurs difficultés.
La professeure Pérodeau prône un partenariat entre les personnes âgées, leur entourage, le réseau de santé et des services sociaux et la collectivité. Il faut, selon elle, changer le regard que nous portons sur les aînés.
« On se concentre sur le côté décrépitude de nos aînés, estime-t-elle, mais il y a aussi de bonnes choses qui arrivent avec l’âge. D’autres sociétés l’ont bien compris dans le monde, qui mettent en valeur leurs anciens. Ici, en Amérique du Nord, c’est le règne de l’âgisme. Ça a un lien avec le type de société que nous avons construit, basé sur la performance, la jeunesse, la rapidité. Or, on gagnerait tous à ralentir un peu. »
Le texte du Devoir fait également référence à la conférence Vieillissement, autonomie et interdépendance : une contradiction ? que présentera Guilhème Pérodeau, avec les professeures Line Leblanc et Hélène Forget, le 30 mai prochain, dans le cadre du 87e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) à l’UQO.
Source :
Service des communications
UQO, 18 janvier 2019