Le 27 septembre dernier, un demi-million de personnes ont manifesté dans les rues de Montréal. Un rassemblement historique où jeunes et moins jeunes ont réclamé des gouvernements des mesures ambitieuses et sans précédent pour limiter le réchauffement climatique. Le temps presse, car la cible de 1,5 °C, proposée par l’Accord de Paris sur le climat, apparaît de plus en plus difficile à atteindre.
Au-delà de ce seuil, notre environnement se modifiera de façon radicale et possiblement irréversible. À l’heure des changements climatiques, comment évoluera le Québec? Quelles sont les solutions à notre portée pour atténuer les effets des bouleversements à venir ?
Voilà les questions qui habitent plusieurs scientifiques. À la fois pragmatiques et optimistes, ils partagent avec nous dans ce dossier le fruit de leurs travaux. En les lisant, nous prenons la mesure de la complexité du défi auquel nous faisons déjà face.
Nous avons ponctué le dossier de vignettes qui donnent un aperçu du Québec en 2050 si rien n’est fait pour freiner davantage nos émissions de gaz à effet de serre. Le météorologue émérite René Laprise a bien voulu se prêter à cet exercice. Professeur de sciences de l’atmosphère à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), il est l’un des auteurs principaux du cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Ce groupe de chercheurs a reçu le prix Nobel de la paix en 2007.
Il est facile de perdre espoir devant les sombres prédictions de la science. Voilà pourquoi nous avons tenu à clore le dossier sur une note d’espoir livrée par Claude Villeneuve, biologiste et directeur de la Chaire en éco-conseil à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), auteur de plusieurs ouvrages dont Est-il trop tard? Le point sur les changements climatiques.
Pour en apprendre davantage, consultez le dossier Le Québec à l'heure des changements climatiques.
Source :
Service des communications
UQ, 19 novembre 2019