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L’artiste Virginie Bergeron St-Martin remporte la 29e bourse Gilles-Verville du SPP-UQTR

2017-05-02

Pour la 29e année, le Syndicat du personnel professionnel de l’Université du Québec à Trois-Rivières (SPP-UQTR) a remis la bourse Gilles-Verville à un artiste émergent, dont l’œuvre a été choisie par un jury à l’issue d’un concours auquel ont participé 16 étudiants de la section des arts du Département de philosophie et des arts. Le jury, composé de membres du personnel professionnel de l’UQTR, a ainsi reconnu le travail artistique de Virginie Bergeron St-Martin à travers son œuvre intitulée Visages. La jeune artiste a ainsi remporté la bourse de 1000$, qui lui a été remise par le président du jury, Martin Harvey, lors d’une cérémonie tenue à la Galerie R3 située sur le campus de l’UQTR, le 28 avril dernier.

Les lauréats de la bourse Gilles-Verville 2017: de gauche à droite, Olivier Ricard (bourse de 200$), Romane Dumas-Kemp (mention), Martin Harvey, président du jury de la bourse Gilles-Verville, Catherine Houde (mention), Marie-Ève Arpin (bourse de 300$) et Virginie Bergeron St-Martin (bourse de 1000$)

L’œuvre Visages est une impression sur toile très colorée, composée de 404 photographies numériques de différents lieux de culte, captés sur le territoire montréalais. «Les membres du jury furent impressionnés par la finesse avec laquelle fut réalisée cette estampe numérique qui, pour citer l’artiste, propose une réflexion sur le fondement des guerres de religion. De plus, l’œuvre s’inscrit dans un enjeu relié à l’identité et au multiculturalisme, ce qui en fait une création artistique, au propos très actuel, qui reflète la diversité des cités», affirme Martin Harvey dans son allocution lors de la remise de la bourse.

Outre la bourse de 1000$, le finissant verra sa création artistique intégrée à la collection d’œuvres d’art de l’UQTR.

Autres prix et mentions du SPP-UQTR

En plus de cette bourse, les représentants du SPP-UQTR ont attribué deux autres prix. Ainsi, Marie-Ève Arpin a obtenu 300$ pour son œuvre De l’existence de la boîte, qui prend la forme d’une sculpture comptant 254 éléments de formes carrées et rectangulaires, sur lesquels sont gravés des ossements, placées de sorte à représenter quatre corps étendus sur le sol. «Les membres du jury ont passé plusieurs minutes à contempler cette œuvre mortuaire, constatant également l’ampleur de la tâche à laquelle s’est livrée l’artiste. Le principe de construction par la déconstruction, évoqué par l’artiste, prend tout son sens à travers cette création qui, de façon générale, questionne la mort et l’aspect périssable de chaque être», souligne M. Harvey.

Pour sa part, Olivier Ricard a reçu 200$ pour son œuvre d’art numérique intitulée Histoires en suspend, qui aborde le thème de de la matérialité et du développement spatio-temporel de l’image en mouvement. L’œuvre, que les membres du jury ont pu apprécier dans une pièce noire, consiste en une installation vidéographique, appuyée par des impressions numériques ainsi qu’une trame sonore envoûtante. «Malgré le caractère lugubre de la mise en scène, les membres du jury se sont laissé capter, d’une part, par le parcours intellectuel de la démarche créative remettant en question les principes de la narration classique de la cinématographie et, d’autre part, par le procédé de spatialisation de l’œuvre utilisé par l’artiste», explique Martin Harvey.

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Source :
Pierre Pinsonnault
UQTR, 2 mai 2017

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Mise à jour: 31 mars 2023