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Le blé décrypté

2015-06-03

Biotechnologies et bioinformatique sont au coeur d'un important projet de recherche mené à l'UQAM.

Le blé fait partie, avec le riz et le maïs, des trois principales céréales consommées à l'échelle de la planète. Dans le laboratoire du professeur émérite Fathey Sarhan, du Département des sciences biologiques, on s'intéresse depuis de nombreuses années aux facteurs génétiques expliquant la plus grande tolérance de certaines variétés de blé à des stress environnementaux tels que le froid, la sécheresse, la salinité des sols ou la concentration élevée du CO2 dans l'air. «Le génome du blé a commencé à être élucidé il y a quelques années à peine et les possibilités de recherche ont augmenté de manière exponentielle», affirme la chercheuse Zahra Agharbaoui, chargée de cours au Département des sciences biologiques.

 


Tellement que les spécialistes en biotechnologie ont fait appel au Laboratoire de bioinformatique dirigé par le professeur Abdoulaye Baniré Diallo, du Département d'informatique, afin de décrypter la masse de données générées par la recherche. «Nous sommes parvenus à identifier 199 nouveaux régulateurs du développement et de la croissance du blé souligne fièrement ce dernier. Ces petites molécules d'ARN (microARN) régulent l'expression de plusieurs gènes associés à des caractères agronomiques importants, tels le rendement, la tolérance au stress biotique - résultant de l'action néfaste d'un organisme vivant - et abiotique - exercé par un changement d'environnement - ainsi que la capacité photosynthétique.» Ces découvertes ont fait l'objet d'un article paru récemment dans la revue BMC Genomics.

Ce projet de recherche, mené conjointement par le Laboratoire de bioinformatique et le Groupe de recherche en biologie du développement et de l'adaptation des plantes, regroupe les professeurs Diallo et Sarhan, qui en sont responsables, les professeurs Mario Houde et Jean Danyluk (sciences biologiques), les chercheurs en biologie Zahra Agharbaoui, coordonnatrice principale, et Mohamed Badawi, ainsi que les étudiants Mohamed Amine Remita, candidat à la maîtrise en informatique, Mickael Leclercq, diplômé de la maîtrise en informatique, et Étienne Lord, diplômé du doctorat en informatique. Ces travaux sont financés par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et le Fonds de recherche Nature et technologies du Québec.

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ACTUALITÉS UQAM
1 juin 2015

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Mise à jour: 30 mars 2023