Le mémoire d’une étudiante à la maîtrise en sciences sociales du développement territorial à l’UQO a attiré l’attention de Radio-Canada sur la Côte-Nord.
Geneviève Beauchemin, étudiante à la maîtrise du développement territorial à l'UQO. Geneviève Beauchemin, qui s’est intéressée au navettage aérien (fly-in fly-out) à Fermont, une ville minière du nord du Québec, a accordé une entrevue à l’émission Boréale 138 diffusée sur les ondes d’ICI Radio-Canada, à Sept-Îles.
Son mémoire se penche sur l’impact du fly-in fly-out sur la communauté de Fermont. L’utilisation grandissante de ce modèle de gestion des ressources humaines dans l’industrie minière amène les employés à ne plus s’installer de façon permanente dans des villes telle que Fermont mais plutôt d’effectuer un navettage grande distance entre le site minier et leur résidence. À Fermont, ils y travaillent 14 jours et retournent ensuite à la maison durant un autre 14 jours, évitant ainsi de relocaliser leur famille dans le nord.
Devant ce phénomène, les résidents permanents de Fermont, eux, s’inquiètent pour la vitalité économique et même l’avenir de leur communauté.
Dans le cadre de ses travaux de recherche, Geneviève Beauchemin a réalisé un sondage et des entrevues avec des Fermontois et des Fermontoises, des travailleurs et des personnes-clés de la communauté.
Pourquoi s’intéresse-t-elle à ce phénomène ? C’est qu’elle a vécu à la Baie James pendant quatre ans. Elle s’est intéressée aux villes minières du nord et leur esprit de communauté.
« Quand je suis retournée aux études, je me questionnais beaucoup sur l’impact que pouvait avoir ce nouveau mode de gestion des ressources humaines sur une communauté comme Fermont », a expliqué Geneviève Beauchemin lors de l'entrevue.
Les recherches de madame Beauchemin sont codirigées par les professeurs Guy Chiasson et Mathieu Charron, du Département des sciences sociales.
Écoutez l’entrevue de Geneviève Beauchemin
Article du journal Le Trait d’union de Fermont
Source :
Service des communications
UQO, 17 avril 2018