L’équipe de la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’Université du Québec à Rimouski a récemment franchi la première phase de son ambitieux projet visant à soutenir les municipalités du Québec maritime en les outillant pour faire face aux aléas côtiers. Cette première phase consistait en la tenue d’ateliers dans chacune des 17 MRC de l’Est du Québec afin de définir les besoins des municipalités, des ministères et des organismes régionaux en matière d’adaptation. En tout, ce sont 360 acteurs locaux et régionaux qui ont participé.

Photos : Chaire de recherche en géoscience côtière
Financé par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, par l’entremise du Fonds vert dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, le projet « Résilience côtière » a démarré en janvier dernier et s’échelonnera sur une durée de trois ans. Les ateliers visaient à partager les connaissances récentes sur les aléas côtiers, à recueillir des informations locales sur les usages de la zone côtière et à discuter des besoins et des outils nécessaires pour faciliter la gestion des problèmes liés aux aléas côtiers.
« Il était important pour nous de débuter le projet par la rencontre avec les acteurs clés des scènes municipale et régionale afin de s’assurer que les efforts investis dans le projet répondent bien à leurs besoins et qu’ils puissent contribuer à l’identification des outils d’adaptation qui seront développés au cours des prochaines années », indique le professeur Pascal Bernatchez, titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’UQAR.
Le projet « Résilience côtière » s’articule autour de deux grands axes qui sont étroitement liés. L’axe 1 porte sur la sécurité des populations et des infrastructures côtières, alors que l’axe 2 traite de la conservation des écosystèmes côtiers et du maintien de leurs services écologiques.
Premiers résultats
Les premiers résultats permettent de dresser un portrait global et de définir les différents chantiers de travail par MRC et par région pour la durée du projet. Pas moins de 137 besoins en matière d’adaptation aux aléas côtiers ont été exprimés par les participants aux ateliers pour favoriser la sécurité des populations et des infrastructures côtières (Axe 1). En outre, 111 outils concrets et diversifiés ont été suggérés afin de d’améliorer ces capacités d’adaptation.
Par ailleurs, les participants aux ateliers ont exprimé de grandes préoccupations quant à la conservation des écosystèmes côtiers et au maintien de leurs services écologiques (Axe 2). Ils ont identifié 35 besoins ainsi que 51 pistes de solutions souhaitées pour améliorer et faciliter la gestion des écosystèmes côtiers. Notons que 13 mesures de conservation sur lesquelles devrait être basée la gestion des écosystèmes ont également été identifiées.
Source :
Service des communications
UQAR, 29 juin 2017