Le 15 novembre prochain, au Monastère des Augustines, une dizaine de représentants de la communauté historienne québécoise, dont plusieurs issus du réseau universitaire public, se réunira pour discuter de divers enjeux et défis se rapportant à l'enseignement de l'histoire au premier cycle universitaire au Québec.
Depuis une dizaine d'années, on constate une diminution croissante des inscriptions dans les programmes d’histoire de premier cycle à l’échelle nord-américaine. Le Québec n’échappe pas au phénomène, qui semble d’ailleurs frapper plus durement la science historique que les autres disciplines de sciences humaines et sociales.
Tendance lourde ou évolution conjoncturelle? Une chose est certaine, le constat ne manque pas d’étonner à l’heure de la multiplication des conflits mémoriels dans l’espace public et du foisonnement des vérités alternatives sur le passé. L’histoire ne devrait-elle pas être autrement à même de répondre aux grandes inquiétudes de notre temps? C’est à ces questions que se consacrera cette demi-journée d’étude.
L'événement est gratuit et ouvert à toutes et à tous.
Les personnes souhaitant participer à cette activité à distance, via le web, peuvent communiquer avec Gynette Tremblay, adjointe administrative de la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord de l’Université Laval, par courriel ou par téléphone au 418-656-2131, poste 405170.
Pour plus d’information, visitez la page Facebook de l’événement.
Sources :
François-Olivier Dorais, professeur adjoint, histoire (Université du Québec à Chicoutimi)
Martin Pâquet, professeur titulaire, histoire (Université Laval)
25 octobre 2019