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Les eaux de surface de la baie des Chaleurs sous la loupe

2016-08-02

L’Institut des sciences de la mer de Rimouski collabore à une recherche citoyenne visant à cartographier le mouvement des eaux de surface de la baie des Chaleurs. Encadrée par le professeur Dany Dumont, cette initiative marie la science et l’implication d’une trentaine de citoyens soucieux de mieux connaître et de préserver leur environnement.

Spécialiste en océanographie physique, le professeur Dumont a pris part, en 2013, à une première recherche indépendante sur les impacts environnementaux associés à l’exploration éventuelle du prospect Old Harry, dans le golfe du Saint-Laurent. Publiée au printemps 2014 dans la revue Environmental Research Letters[1], cette étude a eu beaucoup d’échos dans le monde scientifique et dans les médias en apportant un nouvel éclairage sur l’impact qu’aurait un déversement sur les côtes de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse et des Îles-de-la-Madeleine.

Le professeur Dany Dumont a encadré ce projet de recherche citoyenne. (Photo : Nicolas Lemaire)

À la suite de cette recherche qui consistait à simuler des déversements à l’aide d’un traceur virtuel, le professeur Dumont et son collègue Daniel Bourgault ont été approchés afin de participer à un documentaire de l’émission Découverte sur le gisement Old Harry. Cette fois, ce sont des bouées dérivantes munies d’émetteurs GPS qui ont été utilisées, ce qui a permis aux chercheurs de l’UQAR-ISMER d’obtenir les toutes premières mesures de la dérive de surface dans cette portion du golfe du Saint-Laurent.

C’est à la suite de la diffusion du documentaire que Marc-André Bernard, de Maria, a eu l’idée de communiquer avec le professeur Dumont. En raison des inquiétudes soulevées par le projet de construction d’un terminal pétrolier au port de Belledune, au Nouveau-Brunswick, M. Bernard voulait vérifier la possibilité d’effectuer une semblable étude dans la baie des Chaleurs.

Ce premier contact a donné naissance à un projet de recherche, qui est notamment financé par le réseau MEOPAR, auquel s’est rapidement associé le Comité ZIP Gaspésie. « L’objectif du projet est d’avoir les informations pertinentes pour intervenir efficacement si un accident majeur se produisait sur les eaux de la baie des Chaleurs », explique Geneviève Lemoyne, directrice du Comité ZIP Gaspésie qui est maître d’œuvre du projet. Le professeur Dany Dumont chapeaute pour sa part le volet scientifique du projet.

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Source :
Jean-François Bouchard
ÜQAR-Info, 12 juillet 2016

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Mise à jour: 23 mars 2023