2016-06-15
On note, depuis le récent tournant du siècle, le retour des concessions que font les municipalités face aux nouvelles entreprises invitées à s'installer sur leur territoire. La professeure Marie-Claude Prémont en fait l'analyse dans la revue « Organisations & territoires » (vol. 24, no. 3, printemps 2016, p. 61-67).

Marie-Claude Prémont
Introduction
L’annonce, en 2015, de la disparition des Conférences régionales des élus (CRÉ) et de la réduction du financement central des Centres locaux de développement (CLD) a créé une onde de choc. Pourtant, elle ne tombe pas des nues. La décision appartient à un cycle qui ramène en sourdine un cycle beaucoup plus ancien, en remontée de puissance depuis le début du
XXIe siècle : celui de la concurrence perlée entre municipalités locales pour leur développement économique. On observe effectivement le retour d’une époque où les territoires sont davantage laissés en pâture aux forces économiques, maintenant nettement plus mondialisées devant un État social en recul.
Les organismes de concertation locale qui disparaissent à l’échelle de la région ou qui sont reconfigurés à l’échelle de la MRC, accordaient une attention particulière aux populations des territoires et à leur développement social et culturel autant qu’économique. Ils n’auront été qu’un simple interlude.
On note, depuis le récent tournant du siècle, le retour des concessions que font les municipalités face aux nouvelles entreprises invitées à s’installer sur leur territoire. Reviennent en douce les exemptions fiscales accordées par les municipalités, les contributions municipales au capital d’entreprises ou les aides financières directes aux entreprises, qui avaient, en un temps lointain, marqué le développement économique des territoires, et ce, sur une longue période allant de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Révolution tranquille.
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Pour commander la revue Organisations & territoires (site Web)
XXIe siècle : celui de la concurrence perlée entre municipalités locales pour leur développement économique. On observe effectivement le retour d’une époque où les territoires sont davantage laissés en pâture aux forces économiques, maintenant nettement plus mondialisées devant un État social en recul.
Les organismes de concertation locale qui disparaissent à l’échelle de la région ou qui sont reconfigurés à l’échelle de la MRC, accordaient une attention particulière aux populations des territoires et à leur développement social et culturel autant qu’économique. Ils n’auront été qu’un simple interlude.
On note, depuis le récent tournant du siècle, le retour des concessions que font les municipalités face aux nouvelles entreprises invitées à s’installer sur leur territoire. Reviennent en douce les exemptions fiscales accordées par les municipalités, les contributions municipales au capital d’entreprises ou les aides financières directes aux entreprises, qui avaient, en un temps lointain, marqué le développement économique des territoires, et ce, sur une longue période allant de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Révolution tranquille.
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Source :
Service des communications
ENAP, 15 juin 2016
Service des communications
ENAP, 15 juin 2016