L’Université du Québec à Chicoutimi est fière d’annoncer que Hubert Morin, professeur au Département des sciences fondamentales, s’est vu attribuer, dans le cadre du prestigieux programme « Professeurs-chercheurs industriels (PCI) » du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), une chaire industrielle sur la croissance de l’épinette noire et l’influence de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur la variabilité des paysages en zone boréale pour un premier mandat de cinq ans.

Afin d’assurer les activités de la Chaire, un montant de 3 555 000 $, en argent et en nature, a été consenti par de précieux partenaires. Ainsi, s’additionnent à la subvention de 1 million de dollars octroyés par le CRSNG, 1 150 000 $ en argent et en nature provenant de Produits forestiers Résolu, 535 000 $ en argent et 700 000 $ en nature de l’UQAC, 75 000 $ de la Fondation de l’UQAC et 95 000 $ en argent et en nature du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Selon le recteur de l’UQAC, Martin Gauthier, « le professeur Morin est une sommité en ce qui concerne l’étude de la dynamique de la forêt boréale en relation avec les perturbations naturelles. L’octroi de cette Chaire dans le cadre du programme PCI représente, bien sûr, la reconnaissance de toute l’expertise développée par M. Morin et son équipe, mais permettra également de recruter davantage d’étudiants aux cycles supérieurs et de consolider à la fois un partenariat de longue haleine avec Résolu ainsi que notre créneau d’excellence sur la forêt boréale ».
« C’est avec détermination que Résolu appuie la recherche à l’université depuis plus de 25 ans, ce qui nous a permis d’approfondir notre connaissance de la forêt boréale, a commenté Richard Garneau, président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu. L’industrie des produits forestiers qui s’approvisionne de la forêt boréale fait face à des défis de plus en plus importants, incluant les changements climatiques. Grâce aux travaux de la Chaire universitaire, nous comprendrons mieux l’influence des infestations d’insectes, comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette, qui affecte quelque quatre millions d’hectares de forêt au Québec, et leurs impacts sur la gestion de l’approvisionnement et la qualité du bois. »
« La collaboration entre les partenaires du milieu universitaire, de l’industrie et du gouvernement est essentielle pour relever les défis de recherche tout en répondant aux besoins du secteur privé. Nous sommes fiers d’appuyer ce partenariat à long terme qui vise à mieux comprendre la dynamique de la forêt boréale en relation avec les épidémies d’insectes », indique Bettina Hamelin, vice-présidente de la Direction des partenariats de recherche du CRSNG.
Source :
Bureau des affaires publiques
UQAC, 17 janvier 2017