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L’UQAR au cœur des enjeux de la main-d’œuvre

2017-11-15

Le développement des régions desservies par l’Université du Québec à Rimouski est étroitement lié à leur capacité à attirer et à maintenir une main-d’œuvre qualifiée. Par sa mission de formation, de recherche et de services aux communautés, l’UQAR contribue à relever ce défi majeur pour la vitalité socioéconomique de son territoire. Regard sur l’impact de l’Université à l’égard de la formation de la main-d’œuvre.

Le vieillissement de la population est l’un des facteurs importants qui amènent les entreprises, les institutions et les organisations à se pencher sur la question de la relève. Selon les projections d’Emploi-Québec, ce sont quelque 1 372 200 emplois qui seront à pourvoir aux quatre coins de la province pour la période de 2015 à 2024. Plus de 82 % de ces emplois seront à combler à la suite de départs à la retraite et près de 18 % seront des nouveaux postes.

Alexandre Gauthier Belzile est économiste de Services Québec pour la région du Bas-Saint-Laurent.Sur le territoire de l’UQAR, Emploi-Québec estime à plus de 78 000 le nombre d’emplois qui sont actuellement à combler, c’est-à-dire pour la période de 2015 à 2019. Parmi ceux-ci, on en retrouve 39 100 en Chaudière-Appalaches, 18 600 au Bas-Saint-Laurent, 10 400 en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et 10 100 sur la Côte-Nord. « Les entreprises font présentement face à des difficultés de recrutement, et ce, dans tous les secteurs d’activité », indique Alexandre Gauthier Belzile, économiste de Services Québec pour la région du Bas-Saint-Laurent.

Or, le nombre de travailleuses et de travailleurs en mesure d’occuper ces emplois est en décroissance depuis une dizaine d’années, poursuit M. Gauthier Belzile. « On observe une diminution de l’indice de remplacement de la main-d’œuvre depuis 2006. Nous sommes passés d’un taux de 86,9 % à 51 % en 2017. En 2020, nous devrions atteindre un seuil minimal de 49,5 % selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). Ces données concernent le Bas-Saint-Laurent, mais elles sont représentatives des autres régions à l’est de Québec. »

Si l’évolution de la population en âge de travailler a connu une augmentation de 7 % entre 2002 et 2016 au Québec, elle a en revanche connu une décroissance sur le territoire de l’UQAR. Ainsi, selon des données de l’ISQ, la population âgée entre 15 et 64 ans a diminué de 13 % en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, de 10 % au Bas-Saint-Laurent et de 5 % sur la Côte-Nord au cours de cette période. De son côté, la région de Chaudière-Appalaches a connu une légère hausse de 0,2 %.

Par ailleurs, la proportion des 15-64 ans était de 62,5 % à l’échelle du Québec en 2016. En 2026, elle sera de 54,2 %, selon des données de l’ISQ. « L’année dernière, plus de 70 % des 15-64 ans avaient un emploi au Bas-Saint-Laurent et environ 6 % étaient à la recherche d’un emploi. Il s’agit d’un sommet historique pour le taux d’emploi et cela se reflète dans les autres régions du Québec », note M. Gauthier Belzile.

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Source :
Jean-François Bouchard
UQAR, 14 novembre 2017

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Mise à jour: 22 mars 2023