L’Université du Québec à Rimouski interpelle le gouvernement du Québec afin qu’il maintienne le siège social de l’Université du Québec (UQ). La remise en question de la pertinence du siège social de l’Université du Québec est accueillie froidement par le recteur de l’UQAR. « Le siège social joue un rôle essentiel au fonctionnement et au développement du réseau de l’UQ, notamment les universités sises en région. Son abolition signifierait rien de moins que l’affaiblissement des universités qui en sont membres et par ricochet, les milieux qui sont desservis par ces établissements universitaires », indique Jean-Pierre Ouellet.
Le réseau de l’Université du Québec a été créé en 1968. Chapeautant dix constituantes (l’UQAR, l’UQAM, l’UQTR, l’UQAC, l’UQO, l’UQAT, l’INRS, l’ENAP, l’ÉTS et la TÉLUQ) situées principalement en région, il a pour mission de favoriser l’accessibilité à la formation universitaire sur le territoire du Québec, de contribuer à l’avancement de la recherche et d’appuyer le développement des régions.
L’importance du siège social du réseau de l’Université du Québec se traduit dans toutes les dimensions de la mission de l’UQAR, tant sur le plan de la formation que de la recherche. Le siège social contribue également soutenir la gestion administrative de ses constituantes. « La présence du siège social a un caractère hautement stratégique pour appuyer le développement et le déploiement de formations universitaires et de recherches de pointe dans toutes les régions du Québec, et ce, à partir d’une approche de partage d’expertises et de services ainsi que de contribution à l’assurance qualité de la formation universitaire », explique le vice-recteur à la formation et à la recherche, François Deschênes.
Plusieurs services sont offerts par le réseau UQ. Parmi ceux-ci, mentionnons la gestion du régime de retraite des constituantes, les assurances collectives, les achats regroupés, les services d’actuaires et de conseillers juridiques. « Sur le strict plan financier, le réseau de l’UQ nous permet de nous développer avec des ressources que nous ne pourrions pas nous offrir avec les revenus que nous avons », observe la vice-rectrice aux ressources humaines et à l’administration, Marjolaine Viel.
L’UQAR s’oppose à une éventuelle abolition ou à l’affaiblissement du siège social de l’UQ. « L’UQAR ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans l’appui du siège social de l’UQ. Nous n’aurions pas la même diversité de programmes et n’aurions pas atteint notre niveau d’excellence en recherche. Ce soutien demeure un atout incontournable pour poursuivre notre développement. Ultimement, il en va de la vitalité des régions que nous desservons », conclut le recteur Jean-Pierre Ouellet.
Source :
Jean-François Bouchard
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