À la suite de l'article publié dans le TVA Nouvelles le 6 novembre 2015 concernant différentes correspondances envoyées par M. Stéphane Grenier, l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) souligne que M. Grenier, bien que professeur à l'UQAT, a exprimé ses propres opinions et a agi à titre de président de l'organisme communautaire La Piaule.

Dans le milieu universitaire, il est reconnu que les professeurs peuvent exprimer leurs opinions librement et celles-ci ne reflètent pas pour autant une prise de position officielle de l'université. Ainsi, l'UQAT souligne que, sur la question du dossier de l'itinérance à Val-d'Or, les discussions impliquent principalement La Piaule et le Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or (CAAVD).
L'UQAT rappelle le rôle important en enseignement et en recherche qu'elle joue auprès des Premiers Peuples depuis plus de trente ans. En effet, ce partenariat privilégié avec les autochtones de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec et cette volonté partagée de «faire ensemble» figurent d'ailleurs dans le Plan de développement de l'Université. Par ses programmes adaptés aux réalités des autochtones et ses nombreux partenariats de recherche, son service spécialisé de soutien aux étudiants autochtones ainsi que le développement de formations uniques dans ce domaine, l'UQAT représente une référence en matière de questions autochtones.
«La situation est désolante. Ce serait vraiment dommage que cette controverse, qui surgit dans un contexte de crise importante, vienne nous éloigner des véritables enjeux dont il est question et aussi compromettre tous les efforts déployés au fil des années par des dizaines de personnes de l'UQAT, que ce soit à titre de professeurs, de chargés de cours, de membres du personnel professionnel ou de soutien», mentionne Mme Johanne Jean, rectrice de l'UQAT.
Source :
Stéphanie Duchesne
Responsable du Service des communications et du recrutement
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
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