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Marie-Andrée Beaudoin, une étudiante qui veut changer les choses à l’Hôtel-Dieu de Lévis!

2016-10-20

Originaire de Saint-Henri, Marie-Andrée Beaudoin a effectué un retour aux études il y a six ans afin de réaliser une maîtrise en sciences infirmières. Celle-ci a porté sur une réalité observée dans le cadre de son travail d’assistante infirmière chef à l’unité d’obstétrique de l’Hôtel-Dieu de Lévis, soit le deuil périnatal et les facteurs qui influencent la pratique des infirmières auprès de ces familles.

Marie-Andrée Beaudoin est étudiante à la maîtrise en sciences infirmières.

Bachelière en sciences infirmières depuis 2005, Mme Beaudoin a constaté dans le cadre de son travail que les infirmières ne sont pas suffisamment outillées pour intervenir auprès des familles éprouvées par le décès de leur bébé. « Dans ma pratique courante, je gère une équipe de travail. Quand un deuil périnatal survient, mes collègues ne manifestent pas d’intérêt pour aller gérer le cas, car ils ne se sentent pas suffisamment outillées pour gérer un tel drame. Étant en période de grandes restrictions budgétaires, j’ai voulu savoir quels autres moyens pourraient être mis en place pour aider mes collègues. Pour que ça se fasse plus vite et pour faire valoir mon point, j’ai décidé d’en faire le sujet de ma maitrise », explique Mme Beaudoin.

Pour ce faire, elle a collaboré pendant deux ans avec dix infirmières du département de pédiatrie de l’Hôtel-Dieu de Lévis. « L’infirmière en chef a ciblé des infirmières et j’ai ensuite passé des entrevues avec des questions prédéterminées pour savoir, par exemple, quels sont les irritants dans le travail par rapport au deuil périnatal. Puis, à partir des résultats des entrevues, j’ai dégagé des thèmes sur lesquels j’ai approfondi les données recueillies en les validant avec des sous-groupes d’infirmières et deux gynécologues aussi », mentionne Mme Beaudoin.  

L’étudiante souligne que le sujet de sa maitrise porte sur le vécu de l’infirmière et non sur celui des parents. Parmi les facteurs d’influence, Mme Beaudoin évoque « l’endroit où déposer le bébé décédé, les personnes ressources à référer à la famille, le code d’éthique à adopter avec les parents et les étapes du protocole d’un deuil périnatal ».

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Source :
Laurence Lafond
UQAR-Info, 19 octobre 2016

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Mise à jour: 23 mars 2023